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 Andy & Saül (+) I need you to protect me...

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MessageSujet: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptySam 11 Avr - 17:20




He’s the monster under my bed...
Accoudé au bar, tu n’as pas vraiment la dégaine de celui qu’on approche. Tu dégages une aura lugubre, tu repousses tous ceux qui daignent considérer venir te parler. Tu ne consommes même pas, tu as juste cette cigarette coincée entre tes deux lèvres. Le barman roule des yeux, il voudrait te dire de commander quelque chose puisque tu es là, mais il n’ose pas. Tu as l’air tellement dangereux, mais ce n’est qu’une façade derrière laquelle tu te caches lâchement. Tu n’as pas de tune pour pouvoir te payer un verre, et tu voudrais éviter de te faire tabasser ce soir quand le personnel le réalisera. Ton regard parcourt la salle, tu es un peu paumé par ici, tu ne t’amuses même plus. Mais c’est mieux que de rester coincé chez l’autre, qui essaie sans cesse de s’incruster dans ta vie, qui essaie de t’inciter au dialogue. Au fond, tu lui es reconnaissant. Il est le seul qui a toujours une once d’attention à t’accorder, il est le seul qui se soucie un minimum de ton bien-être. Mais ton égo ne te le fait pas voir de cette façon la plupart du temps. Pour lui, ce n’est que de la pitié mal placée qu’il voudrait voir disparaître. Tu tires sur ta taffe, exaspéré, tu ferais mieux de foutre le camp d’ici en fin de compte. Tu ne fais qu’empoisonner l’air avec les volutes de fumées que tu expires, tu ne fais que rajouter un énième méfait à la liste déjà longue que tu n’as cessé de remplir durant toute ta pathétique existence. Tu écrases le bout de papier sur le cendrier, tu arrêtes de flirter avec la mort pour le moment et tu quittes ton tabouret après un dernier regard dédaigneux à l’employé. Tu as ce sourire insolent, moqueur qui vient faire retrousser tes babines, et puis tu te diriges vers la sortie, d’un pas assuré. Soudainement, tu te bloques, un frisson dévalant chaque vertèbre de ta colonne vertébrale, les yeux affolés, une boule énorme venant se former au niveau de ta gorge, les mains soudainement moites qui se rejoignent. Tu te tritures les doigts, nerveusement, l’angoisse te submergeant comme le ferait une vague avec un vulgaire château bâti dans le sable. Tu fais demi-tour, tu cours presque vers les toilettes. C’est le truc le plus con que tu aurais pu faire. Tu ne risquais rien, et puis tu as fait empirer les choses…

"Andy?" Tu souffles au téléphone, n’arrivant pas à cacher la détresse que tu ressens, ta peur se lisant sans peine dans ta voix. Tu entends sa voix et ça va un peu mieux. Tu as éperdument besoin de lui, besoin qu’il vienne te sortir du pétrin. Tu ne peux pas te résoudre à juste quitter le bar comme ça. Cela aurait pu marcher si tu l’avais juste fait au début, puis une fois la rue atteinte, tu aurais couru. Mais maintenant, tu as juste cette énorme crainte que s’il te voit, il quittera les lieux lui aussi, il te suivra. Et dans cet endroit mal famé où vous vous trouvez, dans cette nuit où la lune est absente, il te chopera dans une rue. Et tu préfères être mort plutôt que de te laisser attraper par ce monstre. "M’engueule pas, mais je suis au Twins Clarke. Tu peux venir me chercher ? S’il te plaît." D’un ton suppliant, tu lui laisses savoir que c’est une demande à laquelle tu tiens beaucoup. Tu ne peux pas le confronter. Pas ce monstre qui a élu résidence dans tes cauchemars, qui apparaît dans la buée du miroir après une douche. "Je peux pas… Je peux pas rentrer tout seul. J’ai… besoin… que tu viennes." Une larme coule doucement sur ta joue, tes paroles s’étranglent un peu, tu as tellement les chocottes que ça te dépouille de toute ta raison. Tu te calmes un peu, contre le mur des WC déserts. Ton sang bat contre tes tempes, et ton rythme cardiaque atteint une vitesse vertigineuse. Tu vas un peu mieux depuis que tu as entendu le son de sa voix, et tu es sûr que toutes tes frayeurs s’évaporeront quand il viendra. Car s’il y a bien une chose pour laquelle il est doué, c’est celle de te faire sentir en sécurité. Les minutes s’écoulent, il va bientôt arriver. La porte s’ouvre, et tu laisses presque échapper un soupir de soulagement. Sauf qu’il se coince dans ton œsophage, et que c’est une plainte craintive qui le remplace. "C’est que t’en as mis du temps, poupée. Moi dès que j’suis rentré, je t’ai reconnu, toi et ton joli cul. Et t’sais à quel point je suis impatient, je voulais pas attendre que tu finisses de te faire belle pour moi." Tu es paralysé. Tu n’oses même pas hurler d’horreur.

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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyLun 13 Avr - 21:41


i need you to protect me.
andy & saül.


T’en as marre. T’as bien envie de péter les plombs et de tout envoyer chier. Pourquoi ta vie est-elle aussi merdique, Andy ? Hein ? Pourquoi ressemble-t-elle plus à un cauchemar qu’à un rêve ? Tu n’en sais rien. T’as pourtant toujours été droit. T’es même devenu flic pour faire plaisir à ton paternel – bon, avoue aussi que ça te plaît comme boulot. T’es beau gosse et beaucoup de personnes rêvent d’être dans ton lit. Alors pourquoi, hein ? Pourquoi tu tires une tronche de condamné ? « Foutu merdeux. » Souffles-tu en regardant l’heure. Il avait pourtant dit qu’il rentrerait manger. Et toi, comme un abruti, tu l’as cru. T’as préparé son plat préféré. Pour rien, encore une fois. Et ça te fout la rage. T’essaies de lui rendre la vie facile, de l’aider, de le soutenir, mais … Il te repousse à chaque fois. Qu’as-tu fait pour qu’il te déteste ainsi ? Tu n’en sais rien. Et c’est assez perturbant. Cela te blesse énormément, d’ailleurs, puisque tu l’aimes. Oh bordel, Andy. Tu ne pouvais pas tomber amoureux d’un mec normal, tiens ? Genre, le mec de l’autre jour au café. Lui, il avait l’air d’être gentil. Lui au moins, il ne serait pas en train de se sauter alors que tu l’attends encore à une heure du matin parce que tu t’inquiètes pour lui. Demain tu vas être crevé. Encore. Comme si cela n’arrivait pas déjà assez souvent depuis que ton meilleur ami est mort. Faut que son fils t’en fasse voir de toutes les couleurs. Tu soupires et prends ta tête entre tes mains, lâchant un feulement digne d’un animal sauvage. Graouh. Fais gaffe à ne pas te transformer en ours sauvage. Toi et ton maudit mauvais caractère ! Vous faites bien la paire ! Soudainement, tu sursautes. Est-ce vraiment ton téléphone qui sonne ? Tu fronces le nez et l’attrapes, décrochant directement après vu le prénom de Saül s’afficher sur l’écran. Il prononce ton prénom et rien que ça, ça te fait frissonner. Bordel, mais t’as un grain mon gars ! Il a l’air affolé. Qu’est-ce qui lui arrive ? Fronçant les sourcils, tu commences à mettre ta veste après avoir posé ton téléphone sur la table avec le haut-parleur. S’il te plaît ? Cela doit être vraiment grave s’il t’appelle pour te demander poliment de venir le chercher. « Pourquoi ? T’es bourré ? Tu sais quand même que je t’attends depuis vingt heures. T’étais censé rentrer pour manger, Saül. » Lui balances-tu à la figure, sans savoir qu’il est vraiment paumé et dans la merde au même instant. Sa voix tremble. Pleure-t-il ? Tu te crispes en comprenant qu’il ne blague pas. Bordel, qu’est-ce qu’il se passe ? « J’arrive. Je suis là dans trois minutes, ne bouge surtout pas ! » Tu raccroches aussitôt, attrapes ton revolver, le mettant à ta ceinture tandis que tu sors en courant après avoir enfilé tes chaussures. Merde ! Qu’est-ce qu’il a ? Lâchant un grognement, tu laisses hurler l’alarme de ta voiture pour faire signe aux autres véhicules de se pousser de ton chemin. T’es flic. Faut bien que tu l’utilises à ton avantage parfois. Serrant les dents, tu essaies de te dépêcher le plus possible, ne sachant pas si Saül est réellement en danger ou non. S’il lui arrive quelque chose, tu t’en voudras toute ta vie. Crispant tes doigts sur le volant, tu breaks à fond pour tourner d’un seul coup à droite. Plus que deux virages. Deux maudits virages et tu y es. Finalement, tu te gares et sors de ta voiture en vitesse, entrant dans le bar avant de chercher le jeune homme du regard. Bordel de merde, où est-ce qu’il est ?! Fronçant les sourcils, tu fouilles toute la salle avant d’entrer dans les toilettes, poussant la porte avec une telle violence qu’elle vient s’écraser contre le mur en un fracas assourdissant. La scène qui prend sous tes yeux te fait serrer les poings. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Tu grognes, attrapant l’homme par les cheveux en lui envoyant un crochet du droit bien placé. Il avait réellement la main dans le pantalon de Saül. Cet enfoiré le touchait sans son accord. Tu le sais. Tu le vois bien au visage de ton protégé. Merde ! Tu frappes une nouvelle fois l’homme et lorsqu’il commence à riposter, tu sors ton arme en grognant. « Plus un geste. » Le regard dur, tu sors tes menottes et jette un regard à Saül. « Hey … Est-ce que ça va ? » Lui demandes-tu, tout en restant sur tes gardes. L’autre con pourrait très bien riposter, sait-on jamais. Tu le plaques au mur, appuyant sa tête contre ce dernier. « Evidemment, si tu l’ouvres, je te brise la couille droite. Et si tu te permets de couiner, je te brise l’autre. Si tu te débats, c’est ta bite que j’vais défoncer. Et crois-moi, tu pourras plus jamais la fourrer quelque part. T’oseras même plus te regarder. » Tu le menottes tout en parlant, tiquant, tremblant. T’as qu’une seule envie, c’est de le frapper. Et c’est ce que tu fais juste après. Il est attaché de toute manière. Et au pire, t’auras qu’à dire que c’était de l’auto-défense. Qu’importe. Tu lui donnes un coup dans les côtes, puis dans le dos avant de le bousculer à terre. Il est là où il mérite.  Tu te tournes ensuite vers Saül et déglutis, venant l’enlacer en vitesse. « Eh … Il ne t’a rien fait, hein ? » Tu le regardes, venant caresser sa joue avec tendresse.
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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyMar 14 Avr - 12:58




He’s the monster under my bed...
Il fait un pas en avant, toi tu en fais un en arrière. Te voilà dans de beaux draps. Tu te sens tellement faible, simple spectateur de tes propres malheurs qui s’abattent sur toi l’un après l’autre comme si le sort cherche à signifier par là qu’il s’acharne pour toi pour une raison. Celle selon laquelle tu ne mérites pas de vivre, tout simplement. Tu as toujours été méprisant vis-à-vis de ces adolescents qui se jettent dans le vide, qui invoquent des mobiles comme un amour perdu ou la solitude. Et te voilà qui te permet de penser que tu es à bout également, que tu n’as plus la force de continuer. Ton pauvre père était tellement fier de toi il y a de cela des lustres… S’il te voyait maintenant… Tu imagines la déception qui se dépeignerait sur son beau visage. Tu ne peux plus faire ça sans lui. Personne n’est là pour t’encourager à avancer. Tu ne sais pas quoi foutre de ta vie, tu es un rebut de la société, un ex-taulard, un ex-dealer. Tu ne sers à rien, tu n’es qu’un déchet inutile qui encombre encore l’espace qu’il occupe. Pauvre Andy. Il fait de son mieux, pourtant tu n’arrêtes pas de lui cracher ton venin à la figure comme s’il ne mérite pas de s’occuper de toi. Et c’est vrai, il ne mérite pas le bordel que tu viens foutre dans son monde. Il est sympa, Andy. Tu l’aimes bien au fond même si tu es trop occupé à lui empoisonner l’existence plutôt que de le reconnaître et de cohabiter avec lui, de lui demander de l’aide car il est capable de t’en apporter. Tu toises ton agresseur, tu essaies de reconstituer ton masque d’assurance. Il ne t’aura pas une nouvelle fois. Jamais. Tu préfères mourir, mille fois mourir plutôt que de sentir ses sales pattes sur ton corps, plutôt que de souffrir le martyr de son intrusion. Il comble la distance petit à petit, ce regard lubrique et avide affiché sur son visage. Dégoûtant. Tu prépares ton pied pour viser ses parties, tu sais qu’une fois le coup asséné, tu ne pourras pas t’échapper, qu’il te tabassera ici sur place et qu’il te fera regretter ton insolence. Mais il faudra le faire car sinon, tu te feras violer une nouvelle fois. La première fois était déjà de trop, et tu ne pourras pas en supporter une autre. Il est à portée de ta jambe. Pourtant, tu restes immobile. Les questions te taraudent. Et après ? Tu n’oses pas. C’est trop tard. Il est déjà arrivé à destination. Vite, qu’il le fasse vite. Des larmes de rage échappent à ton contrôle, traitresses. Et ses gros doigts sont sur tes fesses, envahissants, insupportables. Tu as tellement besoin de ton papa, en ce moment. Mais où est-il ? Il paie toujours le prix de tes bêtises, six pieds sous terre, cadavre décomposé. Ce n’est pas lui qui t’a abandonné. C’est toi qui l’as laissé tomber, et maintenant tu vas être puni.

Papa n’est pas là pour venir à ta rescousse. Pourtant, la porte claque violemment. Quelqu’un est venu, quelqu’un qui sait que tu te trouves ici. Et un soupir de soulagement traverse ta gorge lorsque tu le vois. Le colosse est trop lent, il se retourne trop tard et il reçoit un coup de poing en pleine figure. Ce n’est pas suffisant pour le déstabiliser, et tu te retrouves inquiet par Andy qui a l’air beaucoup trop affecté. Tu es sa responsabilité après tout, mais tu vois autre chose dans son regard, dans son comportement. Sa rage a l’air d’être tellement énorme que rien ne peut venir l’éteindre. Des papillons dans le ventre se manifestent, tu ressens tellement de la reconnaissance que ça fait mal. Finalement, il dégaine son arme et tient le criminel en joue. Toi, tu n’interviens pas, tu es toujours debout au même endroit, ne pouvant pas du tout bouger. Tu hoches la tête à la question de ton protecteur, n’arrivant à prononcer aucune syllabe. Tu ne comprends pas les coups que le policier assène à l’autre alors qu’il est déjà menotté. Tu ne comprends plus rien. Pas même ce rapprochement entre vous lorsqu’il te plaque contre lui, ou encore ce geste qu’il a à ton encontre, cette caresse de ta joue avec une douceur qui fait battre ton cœur beaucoup trop vite. Attirés par le bruit assez inhabituel, un attroupement se forme près de la porte mais personne n’ose parler en voyant l’homme entravé. Ce dernier ouvre sa gueule, et un frisson d’horreur te parcourt. "C’est ton copain, ça? Tu choisis mal, chéri, t’as besoin d’un vrai homme comme moi qui n’a pas besoin de joujou ou de la surprise pour se battre comme un homme." Connard. Monstre. Il peuple tes cauchemars, alors que c’est lui la merde qui traîne de trottoir en trottoir, sans but. "Tu lui as dit, hein? Tu lui as dit ce qu’on a fait toi et moi quand on était tous seuls dans les douches? Ça l’a pas trop rendu jaloux ? Moi si je t’avais sous la main, je voudrais te garder pour moi tout seul, t’en vaux la peine." La nausée est là, tu retiens à grand-peine le flot qui cherche à s’insinuer hors de ta bouche. Il a osé. Quel est son objectif ? Tu regardes ton aîné, puis tu comprends. Il essaie d’exciter sa colère déjà étouffante. Il essaie de l’atteindre pour qu’il commette l’erreur de trop, devant tant de témoins. Il ne se laissera pas prendre, Andy, il est trop intelligent pour jouer le jeu. "Ou alors t’as fait croire comme avec moi que tu voulais pas en fait? Pour garder ton poulet près de toi alors que c’est à moi que tu penses quand il te touche?"

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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyMer 15 Avr - 14:27


i need you to protect me.
andy & saül.


Tu perds la tête. Tu frappes l’homme sans te soucier des conséquences. Il a beau être menotté, il a beau ne plus menacer Saül, tu ne peux t’en empêcher. Il le mérite. Il l’a touché. Pire encore, sans son consentement. Tu serres les dents et le bouscules à terre. Il n’a que ce qu’il mérite. Et encore. Si ça ne tenait qu’à toi, tu le tuerais. Une balle entre les deux yeux. Là. Maintenant. En un coup. Tu lâches un grognement, te calmant un peu en approchant le jeune homme, l’enlaçant avant que ta main ne caresse sa joue. Est-ce qu’il va bien ? Est-ce qu’il l’a frappé ? Tant de questions sans réponses. Il aimerait les lui poser, mais ce n’est pas le bon endroit pour faire cela. Non. Et puis, t’as un enfoiré à envoyer derrière les barreaux au poste de police. Saül reste silencieux. Il ne répond rien. Et tu remarques finalement l’attroupement devant la porte. Eux aussi, tu aimerais les frapper. Ce sont des enculés. Tous autant qu’ils sont. L’homme commence à parler et tu te tournes vers lui. Son copain ? Quoi ? Tu fronces les sourcils en l’écoutant. T’es flic. Tu n’as pas envie de te battre, merde. Bon d’accord. Tu veux lui donner une leçon. Cet enfoiré à oser poser ses mains sur Saül. Bordel. T’es censé le protéger et t’en es même pas fichu. Tu serres les poids. Les douches ? Tu écarquilles les yeux, serrant tes doigts sur ton flingue. Te crispant de plus en plus, tu sens tes sourcils se froncés, ton visage se déformant face à la rage qui te tord l’esprit. Il n’a pas osé lui faire ça ? Non. Non. Non. Tu respires longuement. Tu ne dois pas laisser ses mots te monter à la tête, Andy. Tu le sais très bien. Il ne faut pas. Il y a des témoins. Beaucoup de témoins. Ton poing gauche atteint le mur violemment et ta peau s’arrache, te faisant saigner à flot sans que tu ne t’en rendes compte. T’es trop énervé pour ressentir la douleur. Car celle qui serre ton cœur est beaucoup trop forte. Attrapant l’homme par les cheveux, tu le fais se relever. L’ordure. Tu vas t’occuper de son cas toi-même, t’en es sûr. Tu le pousses doucement hors des toilettes. « Saül. Suis-moi s’il te plaît ... » Lui souffles-tu doucement en lui faisant signe tandis que le bout de ton revolver rencontre le dos du malfrat. « Vous avez désormais le droit de garder le silence. Et vous tous ! » Cris-tu, la voix sifflante. « Déguerpissez avant que je ne vous colle une amende. » Tu les toises du regard. Tu détestes les gens. Tous des cons. « Ose l’ouvrir encore une fois mon gars, et je te promets que tu ne pourras plus jamais voir le jour. De une parce que tu seras en prison, de deux parce que j't'aurais crevé les yeux. » Murmures-tu pour que seul l’homme t’entende. Une fois dehors, tu le fais entrer dans la voiture de police et verrouille la porte. Hors de question que tu l’amènes toi-même. Ses paroles t’atteindront beaucoup trop. Tu appelles l’un de tes collègues qui est censé être dans le coin et ce dernier te répond à la radio qu’il arrive. Tu soupires de soulagement, puis attrapes le bras de Saül pour l’approcher de toi en douceur. « Eh … Est-ce que ça va … ? » Lui demandes-tu en le regardant dans les yeux. Tu connais la réponse. Non. Il ne va pas bien. Et ce depuis qu’il est sorti de prison. Pire encore. Depuis que son père est entré à l’hôpital. Tu aurais dû t’en inquiéter plus tôt. Mais jamais tu n’aurais cru que cela soit si grave. Embrassant son front comme l’aurait fait le paternel du garçon, tu soupires longuement, t’en voulant terriblement. « Je vais te ramener à la maison, d’accord … Je … Suppose qu’il est temps qu’on est une vraie discussion toi et moi … Je te promets que ça va aller … que tout va s’arranger, okay ? Fais-moi confiance … » Oui. Juste cette fois, tu espères qu’il ne te repoussera pas. Tu l’aimes trop pour ça. Et savoir qu’on l’a forcé … Qu’on l’a violé. Tu serres les dents en fixant l’homme dans la voiture. Qu’importe s’il parle, tu ne l’entendras pas. Même s’il hurle. Les vitres sont faites exprès. Tu soupires. Bordel de merde.
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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyJeu 16 Avr - 19:57




He’s the monster under my bed...
Ton sang se glace. La vérité éclate au grand jour, répandant chaos et destruction. Tu sais ce qu’il t’est arrivé, pourtant tu encaisses très mal la révélation. C’est comme s’il avait réussi à le faire une seconde fois, à s’approprier tout ton être comme si tu étais juste une chose qu’il peut voler quand il le veut. Tu vas dégueuler tout ce que tu as pu manger de la journée, des frissons courent sur ta peau et te martyrisent. Mais le pire dans tout ça, c’est ce que tu vois chez Andy. Ton regard reste figé sur lui, sur les changements que connaît chaque trait de son visage, puis il bifurque vers ses mains qui ont été tendres à ton égard il y a quelques instants. Tu vois ses poings se serrer, tu l’observes en train de combattre ses démons tandis qu’il applique une très forte pression sur la crosse de son flingue. Tu dois le retenir à tout prix, mais tu ne sais pas comment t’y prendre. Il l’a déjà perdu, son putain de calme, il se laisse piéger et tu refuses que lui aussi se trouve dans la mouise à cause de toi. Tu sursautes au bruit que créent ses phalanges quand elles atteignent brutalement le mur. Les tiennes, quant à elles, vont se loger entre tes dents, tu les mords violemment pour retenir tes sanglots. Tu es un monstre. Tu es celui qui s’est imposé dans sa vie et qui l’a souillée avec tes mensonges, avec tes problèmes, avec tes contraintes. Tu t’en veux tellement, tu reproduis les mêmes erreurs. D’abord maman rien que par ta naissance, puis papa à cause de ton entêtement à faire le con. Et maintenant Andy. Il devrait t’abandonner, foutre le camp avant que le vent de la discorde que tu traînes derrière toi ne le brise. Tu le suis docilement, affligé par tout ce que tu arrives à deviner dans sa voix. Tu es silencieux, complètement. Il agit, et toi tu es spectateur impuissant. Merde, Saül, tu as foiré encore.

Il se saisit de ton bras. Tu n’as pas peur. Tu n’auras jamais peur de lui. Tu ne résistes pas. Tu te laisses attirer vers lui, délicatement, les larmes perlant aux coins des yeux. Tu ne pleures pas, tu n’es pas une tapette putain. Tu ne le fais pas parce que tu as pitié de toi, si seulement ça ne tenait qu’à toi, tu serais fort à nouveau. Mais ce que discernes dans ses billes te prend de court. C’est une vague de chaleur qui vient t’envelopper tel un cocon protecteur. C’est un raz-de-marée d’affection qui t’engloutit sans grands efforts. Tes yeux s’ouvrent en grand lorsque ses lèvres se déposent sur ton front, puis tes paupières se rabattent sur elles-mêmes pour que tu ne ressentes plus que ça, pour que ton esprit ne soit pas distrait parce qu’il peut voir. Ne le rejette pas, Saül. Pour une fois, accepte ce qu’on te donne. Ta valeur ne dépend pas uniquement de toi, et tu le sens, cet amour qu’il porte pour toi. Il te fait vibrer, il te fait planer un peu même. Tu es toujours aussi paumé, et la compréhension n’arrive pas à se frayer un chemin vers toi pour t’éclaircir les idées. Tout ce que tu sais, c’est que ce soir, tu n’as pas la force de lui dire qu’il n’est pas ton père. C’est que ce soir, tu n’as pas la volonté de lui dire non tout simplement. Sans prévenir, tes bras s’enroulent autour de son dos, et ton nez va se loger dans son cou. Tu humes son parfum enivrant, et les barrières s’abattent l’une après l’autre, pour un moment du moins. "T’es cool, Andy. Vraiment." Et toi, tu es con. C’est tout ce que tu arrives à prononcer, des paroles vides de sens, tu n’arrives pas à exprimer ce que tu ressens vraiment. Tu as juste peur. Peur de la réalité accablante, peur de tes pensées complexes. "Mer…ci." Difficilement, le mot sort, et les robinets s’ouvrent. Tu n’arrives pas à les combattre, ces traîtres sans cœur. Une goutte dévale ta joue, puis une autre, et une multitude les talonne de près. "Serre-moi fort." Ta demande se traduit par un manque énorme de tendresse. Tu as éperdument besoin de te sentir apprécié, aimé, chéri. Et tu sais pertinemment qu’il peut t’apporter ça. Tu mouilles un peu sa veste avec ta faiblesse imbécile, sentant le calme te gagner petit à petit. Sa présence est apaisante, et tu te sens en sécurité plus que tu ne l’as jamais été depuis des lustres.

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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyMar 28 Avr - 19:17


i need you to protect me.
andy & saül.


Tu attrapes Saül par le bras après avoir appelé ton collègue. T’enlaces le plus jeune et le serres contre toi, voulant lui donner l’affection dont il a sûrement besoin en ce moment. Il ne devrait pas vivre ça. Et d’ailleurs, il n’aurait jamais dû vivre tout ce qu’il a vécu. La parte de sa mère sans même la connaître, celle de son père et maintenant … ça ? Ton protégé s’est fait violé. Bordel. Ça te fout un coup au moral. Et t’as envie de tuer le mec qui est à l’arrière de ta voiture de flic. Une balle entre les deux yeux. Mais ça ne serait pas suffisant. Non. Il mérite de croupir en prison pour le restant de sa vie. Il mérite de souffrir. De mourir lentement. Tu souffles fort et déposes un doux baiser sur le front du fils de ton meilleur ami décédé. Il ferme les yeux et tu souris, ne pouvant t’empêcher de le trouver adorable, ainsi. Soudainement, les bras du jeune adulte t’entourent et tu sens un frisson te parcourir le long de l’échine. A bordel. Comment peux-tu oser ressentir tout cela après ce que tu viens d’apprendre ?! Abruti ! Tu te maudis intérieurement, puis fermes les yeux alors que Saül enfouit son visage dans ton cou. Cool ? Ouais … Cool. Tu t’attendais à mieux. T’as espéré un bref instant qu’il te dise autre chose, mais non. De toute façon, pourquoi te dirait-il ce à quoi tu penses, hein ? C’est carrément impossible. Dénué de sens. C’est son fils, bordel ! Il pourrait être le tien aussi, à quelques années près, merde ! Merci ? Tu rouvres les yeux, puis grimaces en sentant son visage devenir de plus en plus humide. Bordel, il pleure ?! Le serrer ? Tu t’exécutes, le serrant plus fort encore et caresses son dos de manière tendre. Il te fait tellement de peine, ainsi. Il a l’air tellement … seul, perdu, blessé … détruit. Inspirant, tu prends son visage entre tes mains et caresses ses joues du bout des pouces. « Eh, Saül … Regarde-moi … Tout va s’arranger, d’accord ? On va faire changer les choses, tous les deux. Je vais veiller sur toi, plus qu’avant, promis. Ça va aller … » Lui souffles-tu avant d’embrasser une nouvelle fois son front, essuyant ensuite ses larmes. « Ne pleure plus, Saül. » Tu lui souris faiblement, puis le reprends contre toi. Ton collègue arrive très vite et il te salue. « Emmène-le au poste Gus’, je m’occuperai personnellement de son cas demain. Pour le moment, dis juste qu’il y va pour tentative de viol et pour agression sur policier. » Annonces-tu tandis que ton jeune collègue opine vivement. Il grimpe dans la voiture et s’en va, allumant l’alarme. Tu souffles et caresses les cheveux du gamin dont t’es tombé amoureux il y a si longtemps. Tu as tellement envie de le protéger, de le cacher aux yeux de tous et de ne le garder que pour toi. Mais tu sais très bien que tu ne peux pas. Tu interpelles un taxi qui passe devant le bar et ouvres la porte. « Tu viens Saül ? On rentre. » Tu prends sa main et le pousses doucement à l’intérieur du véhicule, puis t’assois et t’attaches tout en donnant votre adresse au chauffeur. Tu attrapes la main du plus jeune et la caresses en le regardant. « Tu as mangé au moins ? Une assiette t’attend à la maison, sinon … Ton plat préféré. » Tu hausses des épaules et lâches sa main par peur qu’il se pose des questions ou qu’il soit gêné et regardes par la fenêtre, perturbé. Merde. Mais qu’avez-vous pour que la situation devienne encore plus merdique que ce qu’elle était ?
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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyVen 1 Mai - 12:31




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La tendresse s’effuse et te rappelle des périodes confuses. Les brumes se dissipent peu à peu, et les souvenirs que tu as tout prix voulu garder pour toi malgré toutes les merdes qui te sont arrivées ressurgissent violemment, te faisant valdinguer dans le couloir de ta déraison. Papa est là maintenant, et il te serre fort contre lui. Sauf que ce n’est pas Papa, et peut-être que c’est pour ça que tu ressens une drôle de sensation. Cette sorte de chaleur qui vient te draper sans retenue et qui paradoxalement t’arrache des frissons qui te font trembler. Ou alors ce sont peut-être tes larmes que tu combats avec la plus grande des violences, comme si tu n’étais pas autorisé à les laisser sortir, qui te font tressauter ainsi, répétitivement. Dès qu’il répond à ta demande, dès qu’il te rapproche encore plus de lui, la chute libre dans le gouffre commence et tes émotions s’intensifient cruellement sans demander ton avis. Tu te sens tellement bien, là plaqué contre lui, avec ses mains qui soulagent les blessures qui se sont rouvertes, avec son toucher qui te réveille d’un sommeil profond. Docile, tu ne résistes pas à ses doigts qui s’emparent de tes pommettes et qui les cajolent gentiment. Tu n’oses pas le regarder dans les yeux, il voit déjà ta faiblesse et tu ne veux pas qu’il en réalise l’étendue en la lisant dans les tiens. Toutes ces paroles qu’il t’adresse paraîtraient tellement triviales à ceux qui les entendraient, mais pas à toi. Ce sont les choses à dire, celles qui n’ont aucun effet que de vouloir assurer à la personne qu’on est là et qu’on ne va nulle part. Et dans ces banalités d’usage, tu retrouves la consolation et ton âme s’apaise petit à petit, croyant la moindre de ses syllabes et étant persuadée que c’est une promesse qu’il tiendra, peu importe ce que ça lui coûte. Silencieux, tu ne réponds à rien, tu ne dis rien, tu ne fais que profiter du moment qui s’offre à toi comme une bénédiction longtemps refusée. Tu te sens comme ça, proche de lui. Il est comme une entité qui chasse le malheur, qui éloigne les soucis et les pensées négatives. Tu restes choqué devant la scène, devant le criminel emporté loin de toi. Tu es en sécurité, mais tu as toujours du mal à le croire, car pour toi, ce soir, depuis qu’il a fait irruption dans les toilettes, tu allais encore revivre le cauchemar qui te hante depuis maintenant bien trop longtemps.

Comme dans un état second, tu montes dans le taxi, tu t’installes à côté de lui. Tu n’oses plus proférer un seul mot, tu ne réponds même plus à ses questions sauf par un hochement de tête. Puis enfin, tes prunelles bifurquent vers la blessure qu’il s’est infligée lui-même sur le mur, quand il est venu à ta rescousse et que le connard a tout révélé au grand jour. Une sorte de vengeance pour le séjour qu’il va sûrement passer en prison. Du moins, tu l’espère, car tu sais à quel point il est dangereux. Et si tu te soucies très peu de ce qu’il t’arrive, tu as peur pour Andy qui lui a donné toutes les raisons du monde pour le poursuivre. Tes doigts se recroquevillent, hésitants, timides, puis tu t’empares de la main endommagée, toujours serrée en un poing rageur. Ton index court doucement sur les phalanges meurtries, ton regard ne quitte pas ses traits pour voir si ça lui fait mal. Tu ramènes enfin la patte à tes lèvres, et tu abandonnes sur chaque douleur un baiser qui exprime la tienne. "Je suis désolé." De lui avoir ainsi attiré des ennuis, de l’exposer ainsi à ton monde où il n’y a que les ténèbres dans chaque recoin. "Ça ne saigne plus, c’est bien non?" Tu te débarrasses de la peine, de tout ce qui a parsemé ton existence jusqu’ici. Tu n’es plus qu’un sourire affiché sur ton visage, parce que s’il est là pour toi, tu seras là pour lui. C’est comme ça, c’est quelque chose que tu lui dois et une dette que tu te feras un plaisir de rembourser. "N’empêche, j’ai vraiment cru que tu allais le tuer, le mec. Et ça, c’était juste pour moi, donc on se demande ce que tu ferais pour ta copine, même si j’ai jamais vu personne chez toi. T’es cachottier ou t’as peur de heurter ma sensibilité ?" Boum boum boum. Ton cœur te dénonce, et un sentiment inhabituel pulse dans tes veines irrémédiablement. Tu ne sais pas ce que c’est, tu sais juste que tu as peur de sa réponse, que savoir qu’il a quelqu’un dans sa vie dont tu n’as pas connaissance te … dérange. C’est bizarre, c’est nouveau et ça te fait poser beaucoup trop de questions qui s’en viennent l’une après l’autre égarer ton esprit déjà torturé.

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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyMar 5 Mai - 13:33


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Tu es complètement paumé, Andy. Tu devrais peut-être lui avouer tes sentiments. Ou lui faire comprendre qu’il doit arrêter ses conneries. L’une ou l’autre … ou les deux. Tu le regardes, prêt à tout lui dire durant un instant avant de renoncer. Non. S’il se met à te détester plus qu’il ne te déteste déjà, il partira. Et … Tu ne veux pas qu’il parte. De une parce qu’il n’est pas prêt et de deux … parce que toi, tu ne t’en sortirais pas sans lui. Il est devenu ta bouée de sauvetage sans le vouloir. Sans Saül, tu n’aurais sûrement pas survécu à la mort de ton meilleur ami. Bordel. Combien de fois a-t-il sauvé ta vie de flic pourri, hein ? Des tonnes. Toi aussi d’ailleurs. Et … T’aurais préféré crevé à sa place. Comme ça, Saül ne serait pas aussi détruit. Il irait bien. Ou plutôt … mieux qu’aujourd’hui. Saül ne répond à aucune de tes paroles, il se contente de hocher de la tête. C’est simple. Et déroutant. Pourtant, cela montre qu’il t’écoute, non ? En fait, tu n’en sais rien. Et tu espères qu’il entend tes mots. Tu ne dis pas ça dans le vent, merde. Tu soupires et regardes finalement par la fenêtre, toujours crispé. Ta main te fait horriblement mal. Tu espères ne pas t’être cassé quelque chose. Manquerait plus que ça. Frémissant, tu tournes la tête d’un seul coup alors que le fils de ton meilleur ami décédé attrape ta main avec une délicatesse que tu ne lui connais pas. Il laisse glisser son index le long de tes phalanges et tu te mordilles le creux de la joue pour ne pas frémir une nouvelle fois. Tu tentes de ne pas montrer qu’il te rend nerveux, ni même que cela fait mal. Tu n’es pas faible, Andy. Mais tu peux lui dire que c’est douloureux, il ne moquera pas de toi. Non. Ou alors, il serait bien con après tout ce que tu as fait pour lui jusqu’à maintenant. Il s’excuse et tu déglutis, opinant doucement. Il n’a pourtant rien fait de mal à tes yeux. « Oui … Ca ne saigne plus, Saül. Et je ne sais pas. C’est toujours douloureux. Il va falloir que je mette de la glace dessus et que je désinfecte. J’imagine que les murs des toilettes de ce genre d’endroits ne sont pas très … hygiéniques. » Dis-tu avant de hausser des épaules. Tu poses ta tête contre l’appuie-tête et fermes un instant les yeux, crevé. Le tuer ? S’il n’y avait eu personne dans les parages, tu lui aurais collé une balle dans le poumon gauche et tu l’aurais regardé se vider de son sang jusqu’à-ce que ses yeux soient entièrement vide d’émotions, de vie. Tu te crispes en l’entendant parler. Pourquoi te demande-t-il ça tout d’un coup ? Tu le regardes un instant. « Je … Je n’ai personne, Saül. Et crois-moi, y’a que pour toi que je pourrais faire ça. Et … J’ai vraiment cru que j’allais le tuer. S’il n’y avait pas eu tout ce monde … Il serait mort à l’heure qu’il est. » Lui avoues-tu, murmurant pour que le chauffeur du taxi ne t’entende pas. Inconsciemment, tu t’es rapproché du plus jeune pour parler à voix basse. En te redressant, ton nez frôle son oreille et tu humes son parfum sans vraiment le vouloir. Bon sang. Ce gamin sent merveilleusement bon. Ton ventre se noue et tu te tends, sortant en vitesse une fois le taxi garé devant l’immeuble. Tu le paies, lui laissant un petit pourboire avant d’entrer dans l’immeuble, tenant la porte à Saül. « Tu viens ? Il commence à faire froid et je dois désinfecter ma main et mon arcade aussi, ça a saigné, non ? » Tu lui souris faiblement avant de rentrer dans ton appartement au premier étage. Tu enlèves tes chaussures et poses ta veste sur le porte manteau, blasé. « Pourquoi tu m’as demandé ça toute à l’heure, Saül ? Enfin … J’veux dire, si j’ai quelqu’un ou pas. Pourquoi ça t’intéresse ? » Lui demandes-tu, une faible lueur d’espoir naissant dans ta voix. C’est vrai. Tu aimerais l’entendre dire qu’il pourrait être jaloux de cette personne, mais tu es persuadé que cela n’arrivera jamais. Saül n’est pas fait pour être avec toi. Il est … volage. Jeune. Libre. Et toi tu es … enfermé dans ton quotidien. Tu n’as pas très drôle non plus. Tu vis sous les règles qu’a implanté l’état. Non. Comment Saül pourrait-il te voir de la même façon que toi, tu le regardes ? C’est tout bonnement impossible.
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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyMer 6 Mai - 3:23




He’s the monster under my bed...
La proximité te trouble. Ses paroles aussi, tandis qu’une sorte de soulagement se forme au niveau de ton cœur, grimpant et progressif à mesure qu’il se confesse. Il n’est qu’à quelques centimètres, au point que tu peux sentir son haleine caresser tes narines, tandis que son souffle chaud court sur ta peau sans retenue. Soudainement, tu perds la peur que tu as acquis il y a moins d’une heure, tu te sens revivre et il y a ce feu qui brûle dans tes entrailles, un volcan qui se réveille et dont les coulées de lave voguent dans chaque vaisseau sanguin de ton corps. Le taxi s’arrête enfin et te sort de ton indécision brutale, te fait quitter cette sorte de transe dans laquelle tu te trouvais. Tu ne sais pas ce qui se serait passé si vous aviez eu droit à quelques minutes de plus. Car durant les dernières secondes, tu étais presque tenté de l’embrasser et il n’y a que la perspective qu’il te rejetterait très probablement qui t’en a empêché. C’est tellement prévisible de ta part, Saül. Tu es toujours le même crétin qui recherche la protection et qui dès qu’il l’obtient ne veut plus jamais s’en passer. Au fond, tu as juste besoin d’être rassuré, d’être aimé, d’être à l’abri dans des bras qui te réconfortent. Et maintenant qu’Andy t’a fait redécouvrir ces émotions que tu avais oubliées pendant très longtemps, te voilà attiré par lui, te voilà séduit par la perspective de te blottir contre lui et de ne plus jamais quitter son espace vital. Tu allais presque tout gâcher entre vous, comme le dernier des imbéciles. "Non, ça va, pas vraiment. T’es pas du tout défiguré et je crois même que ça te rend encore plus sexy, t’inquiètes." Tu lui rends son sourire avec un clin d’œil malicieux, avant de faire irruption à ton tour dans l’appartement qui t’a recueilli quand tous les autres endroits t’ont donné du dos. Tu ne veux plus le déranger plus que ça, tu t’apprêtes à lui souhaiter une bonne nuit pour le laisser tranquille, pour le laisser retourner à ses occupations ou à son lit. D’ailleurs, était-il en train de s’endormir lorsque tu l’as appelé ? Non, tu ne lui demanderas pas ça, ça suffit, arrête d’être ainsi dépendant de ce sentiment que tu crèves d’envie d’avoir tout le temps.  Mais non, il a fallu qu’il ouvre la bouche à nouveau. Il a fallu qu’il te retienne.

La question te prend de court, et tes pensées se heurtent violemment contre les parois de ton crâne, surprises. Tes tempes te font mal, ton myocarde tambourine brusquement, les mots te manquent. Tu ne sais pas quoi lui répondre. Honnêtement, tu as juste envie de prendre tes jambes à ton cou, de retrouver le masque de froideur que tu as porté jusqu’ici avec lui. Paradoxalement, tu ne trouves pas la force de te dégager de son emprise, mais tu te décides à ne pas être faible en fuyant. Tu te rapproches de lui, incertain, ta perplexité se lisant sur ton mouvement de sourcils. "C’est de la curiosité, c’est tout." Tes doigts se referment sur son avant-bras, délicatement, et tu avances, le traînant derrière toi, le guidant vers le canapé en lui faisant comprendre qu’il doit s’y installer. Tu disparais de son regard pendant un moment pour revenir avec une trousse de premiers soins, que tu déposes à ses côtés. Maladroit, tu ne sais pas si tu devrais paraître pour un idiot en lui avouant que tu ne sais pas t’en servir et en t’enquérant de ce que tu devrais faire, ou si tu dois tout simplement essayer quelque chose en croisant les doigts pour que ce ne soit pas un geste bête qui ne ferait rien pour son type de blessures. Pesant le tout pour le tout, tu t’appropries un morceau de coton que tu imbibes d’un peu d’alcool, ensuite avec tes yeux rivés sur les tiens, comme pour signifier qu’il peut te dire d’arrêter s’il le veut, tu tends la main pour apposer ses articulations sur ta paume puis tu appliques le remède contre le mal, avec toute la lenteur du monde afin qu’il t’arrête s’il ne juge pas cela utile ou s’il ne veut pas que ce soit toi qui s’en charge. Puisqu’aucun signe de réticence ne se fait annoncer, tu poursuis ton initiative, décontenancé. "Pas besoin de faire l’homme viril et inatteignable, si t’as mal, tu me le dis, tu pourras faire semblant que t’es Superman avec ta meuf." Pourquoi est-ce que tu t’évertues à ramener ce sujet sur le tapis ? Et surtout, pourquoi est-ce que ça te fait rager de l’imaginer avec n’importe qui, bordel ? "Ouais, je sais, t’en as pas une mais tu devrais. Les mecs comme toi, ça court pas les rues et tout le monde souhaiterait en avoir un comme toi. T’es canon, t’es gentil, t’es pas un branleur, elles rêvent toutes de toi avant même de t’avoir rencontré." Tu t’interromps dans ta tirade improvisée, réalisant que ce soir, tu as prononcé plus de syllabes que jamais auparavant. "Désolé si je remue le couteau dans la plaie, peut-être que tu te remets pas d’une rupture et que c’est pour ça que t’es avec personne. Je peux être tellement con parfois…"

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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyMer 6 Mai - 13:16


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andy & saül.


Les yeux dans le vide, tu ne vois même plus le paysage défilé devant ces derniers. T’es perdu. Pensif. Pourquoi êtes-vous si proche et si distant à la fois ? Qu’as-tu loupé avec Saül ? Pourquoi ne s’est-il jamais confié à toi, alors qu’il te connaît depuis qu’il est sorti du ventre de sa mère ? C’est … déroutant. Et blessant. Tu aimerais qu’il te voit comme un ami, comme quelqu’un sur qui il peut compter. Tu as juste l’impression qu’il squatte ton appartement parce qu’il y est forcé, non pas parce qu’il en a envie. Tu soupires en sortant du taxi, payant le chauffeur avant de rentrer chez toi. Sa réplique fait tordre ton ventre et tu le regardes, hébété. Vient-il réellement de te dire que tu es sexy ? Tu te mordilles la lèvre inférieure. Tes battements de cœur accélèrent et tes pommettes rosissent légèrement. Oh bordel. Pourquoi te torture-t-il ainsi ? Déjà, il embrasse des blessures. Maintenant, ça ? Veut-il que tu lui sautes dessus ? Car tu pourrais le faire s’il continue. Surtout après toute la contrariété que tu as accumulée ces derniers temps. Tu parles à nouveau et regardes le jeune homme s’approcher de toi. Il ment. Tu le sais. Tu le sens. Tu le vois. Tu le connais par cœur. Son mouvement de sourcils t’indique qu’il y a quelque chose d’autre. Quelque chose qui le tracasse sûrement. Mais … De quoi s’agit-il ? Ses doigts agrippent doucement ton bras et tu le regardes faire, étonné. Pourquoi fait-il cela ? Il te traîne et tu te laisses faire, docile. Tu profites de ce contact. C’est tellement rare de sentir sa peau sur la tienne. Et non. Empêche ces images de te paralyser l’esprit ainsi ! Arrête tes conneries ! Il te fait signe et tu opines, t’installant sur le canapé avant de regarder ta main. Tes phalanges sont désormais violettes. C’est horrible. Et tu sais que demain, les mecs vont te charrier. Saül revient et tu le regardes, émerveiller. Va-t-il réellement prendre soin de toi pour une fois ? Tu souris faiblement en le regardant. Il est magnifique. Tu envies la personne avec qui il se mariera. Celle à qui il donnera tout son amour. Il attrape un bout de coton, versant de l’alcool sur ce dernier. Outch. Tu sais déjà que cela va faire mal. Il appuie doucement sur chacune de tes plaies et tu grimaces un peu, serrant les dents. L’homme viril ? Tu fronces les sourcils en l’entendant. Ta meuf ? Pourquoi est-il persuadé que tu veux faire ta vie avec une femme ? Tu l’écoutes, venant te mordiller la lèvre inférieure, le fixant intensément. Ce gosse n’a pas idée. Il est tellement désirable comme ça. Encore plus quand il s’occupe de toi. Tu souris en l’entendant. Une rupture ? Tu n’as jamais été amoureux avec Saül. Alors … Peut-être est-ce pour ça que tu ne veux voir personne d’autre ? Tu soupires et poses ton front contre son épaule, humant son parfum. Saül sent bon. Oh oui. Il sent merveilleusement bon. « Oui, ça fait mal. Mais c’est supportable alors je ne me plains pas. De toute façon, ce n’est pas ça qui va me tuer. » Lui dis-tu avant de redresser le visage, ton souffle frappant la peau de sa joue gauche. Tu le détailles du regard, puis embrasses sa joue doucement. « T’es mignon. Mais tu te goures. Les femmes, c’pas vraiment mon genre. J’ai toujours préféré la gente masculine. » Tu lui souris, amusé, puis t’étires et bandes ta main toi-même pour éviter de te gratter durant la nuit. Tu lui ébouriffes ensuite les cheveux, puis te lèves doucement, rangeant tout ce qu’il a sorti. « Tu as mangé ce soir, Saül ? Sinon, ton plat préféré t’attend dans le micro-onde, okay ? Et si tu veux autre chose, t’as juste à demander. » Tu lui fais un clin d’œil, puis ranges la boîte à pharmacie dans la salle de bain, à sa place. Tu retournes ensuite dans la cuisine pour te faire un thé au citron. « Et toi, tu as quelqu’un Saül ? Comme tu n’es jamais ici, je pensais que oui. Mais en fait … Tu passes juste ta vie en soirée ? J’espère que tu fais attention. Que tu te protèges. Mmh ? » Souffles-tu, lui jetant un regard avant de mettre deux sucres dans ta tasse. Ton cœur se serre et tu jalouses. Tu serres les dents, ta mâchoire se contractant. Rien que l’idée de savoir que d’autres hommes le touchent alors que toi, tu ne le peux pas t’énerve. Mais … Tu n’y peux rien. Saül est trop jeune pour toi. Et … C’est le fils de ton meilleur ami.
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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyJeu 7 Mai - 22:45




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Tu te paralyses. Pourquoi s’obstine-t-il à te faire tourner de la tête en écrasant la distance ainsi ? Touché, tu coules, boulet enchaîné à ta cheville te ramenant toujours plus bas vers les abysses d’une folie passagère. Aliéné, tu ne comprends plus. Jamais auparavant tu n’avais ressenti les choses avec une telle intensité. Jamais tu n’avais éprouvé ce besoin qu’il te touche encore plus. Tu te retrouves esclave d’émotions qui ne sont pas tiennes, qui n’ont jamais été tiennes. Pourquoi es-tu déglingué à ce point ? Tout simplement parce qu’il a fait quelque chose dont tu avais vraiment besoin. Tout simplement parce qu’il a été là quand il le fallait, et qu’il s’est rendu indispensable pour les instants présents. Et maintenant il suffit qu’il soit tout près pour que tu te bloques complètement. Tu aimes bien qu’il te laisse prendre soin de lui aussi, comme si ça lui faisait plaisir. Tu ressens le besoin d’enfouir tes doigts dans ses cheveux quand son crâne atterrit sur ton épaule, mais tu te retiens à grand-peine. Il n’est pas à toi. Tu te démènes à la tâche pour en finir le plus vite possible et pour lui épargner une douleur beaucoup trop longue. Qu’il arrête de te contempler comme ça, c’est gênant. Qu’il arrête de te faire tourner la tête avec sa chaleur qui s’échoue sur les fragments accessibles de ton épiderme, c’est insupportable. Ton cœur frôle la syncope, lorsque tu sens ses chairs qui s’impriment sur ta pommette, et tu te rapproches dangereusement du rebord du gouffre dont on ne revient pas. Ton petit muscle s’affole et dégénère, ses battements se font irréguliers. Comment un simple baiser sur ta joue peut-il engendrer de telles contradictions en toi ? Et lorsque tu pensais que ça ne pouvait pas empirer, il te fait cet aveu qui fait office de bourrasque. Ton petit corps frêle se trouve dans le vide, précipité dans une chute éternelle. Il est gay. Tu ne l’as jamais suspecté, tu ne l’as jamais vu. Tu n’as jamais su que tu le désirais secrètement jusqu’à ce que la bombe t’explose à la figure, syllabes bénies et remerciées. "Pour ma défense, c’est plus facile de prendre quelqu’un qui aime les hommes pour un hétéro, parce que le contraire, j’aurais juste pris le risque de me faire péter la gueule, je voulais pas finir comme le mur." Tu gardes tes émotions bien cloîtrées, là à l’intérieur. Mais bon sang, qu’est ce qu’il t’arrive ?

Ton regard s’attarde sur ton dos. Il t’abandonne, et ça te torture. Tu ne veux pas, tu ne veux plus. Tu évites de le suivre sagement malgré cette urgence de ne pas le voir s’en aller. Sa voix porte, elle te rassure qu’il est toujours là. Quand il revient à la cuisine, tu marmonnes à son attention, déstabilisé. "J’ai pas faim." Pendant toute la soirée, c’est toi qui n’as pas cessé d’aborder la question, rompant tes habitudes en étant le plus indiscret possible. Et suivant tes pas, Andy interroge, Andy t’embarrasse. "Je…" Tu n’arrives pas trop à en parler. Car malgré ce soudain rapprochement entre vous mu par des circonstances indescriptibles, il y a des choses tellement enfouies en ton fort intérieur qu’elles mettent nettement plus de difficulté à te quitter. "Je n’ai rien fait depuis… la prison. Enfin, j’ai voulu essayer une fois, mais tout contact me révulse et je panique." Tu fixes le sol, arrachant nerveusement la cuticule de ton pouce avec tes dents. "J’aime les hommes aussi." Personne ne le sait, sauf ceux qui ont su te convaincre de leur accorder de ton temps, sauf ceux qui ont partagé une nuit ou deux avec ton corps. Tu en as honte, tu n’aimes pas ces pulsions que tu possèdes et qui te vaudraient d’être rejeté par la majorité écrasante de la société. Non pas que tu ne sois pas accoutumé au fait d’être un paria, mais c’est une souillure qui te couvre de la tête aux pieds que tu détestes toi-même. En pensant à ce qu’il t’a demandé, tu te sens coupable de ces fois où tu ne t’es pas protégé, de ces fois où tu étais tellement excité que tu n’en avais que faire. Bien sûr, ça, tu ne lui diras pas, tu n’as pas besoin d’une leçon de morale, tu as juste besoin … "Je vais aller dormir, je suis fatigué." Tu ne sais pas si tu devrais oser ou pas. Tu ne sais pas si tu vas faire le pas décisif. "Je crois pas que je vais y arriver tout seul, par contre. Je sais pas si c’est trop exiger, mais tu crois que tu pourrais me faire une petite place dans ton lit ?" Tu n’oses pas confronter son regard, le rouge te montant aux joues. Tu n’as jamais dormi avec quelqu’un dans le même lit. Jamais. A la rigueur la même pièce, lorsque tu étais derrière les barreaux. Mais là… "Si tu promets d’éviter d’être trop excité, je sais que je suis l’ultime tentation." Pointe d’assurance qui cache l’étendue de ton anxiété. Masque dépourvu de craquelures pour qu’il ne sache pas l’effet nouveau qu’il possède sur toi. A moins qu’il ne soit pas si nouveau que ça…

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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyVen 8 Mai - 20:46


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andy & saül.


Il ne voulait pas finir comme le mur ? Tu souris faiblement. Pourquoi l’aurais-tu frapper, hein ? C’est l’homme que tu aimes et en plus de cela, tu as promis à ton meilleur ami de le protéger ; de protéger son fils. Jamais tu ne pourrais lever la main sur lui. Tu te lèves, soulagé d’un poids. Il sait désormais que tu préfères les hommes. Cela a toujours été ainsi d’ailleurs. Quand tu penses que t’as fantasmer sur ton père quand t’étais plus jeune, cela te perturbe. C’est déroutant. Et maintenant, tu en as assez honte. Tu soupires et ranges la boîte à pharmacie avant de rejoindre ton cadet. Il n’a pas faim. Bon … D’accord. Tu te contentes de hocher de la tête, ne voulant pas l’énerver, ni même le forcer. Ce n’est plus un enfant, Il a le droit de faire ses propres choix et tu n’es en aucun cas ici pour le juger ou pour le forcer à faire quoi que ce soit. Il tente de parler et tu attends sa réponse, mais rien ne vient. Tu t’approches de lui, doucement, d’un pas félin. Tu déglutis en l’entendant parler. Il panique ? Tout contact le révulse ? C’est …. Normal. Mais tu t’en veux. Parce que tu n’as rien remarqué. Parce qu’il ne t’en a jamais parlé et que tu n’as jamais essayer de comprendre pourquoi il était si renfermé, si … bizarre. La prison aurait pu le changer. Mais elle l’a traumatisé plus qu’il ne l’était déjà. C’est ta faute. Oui. Ta faute. Si tu avais su le garder au calme, si tu avais su lui remettre les idées en place, jamais il ne se serait fait prendre en pleins trafic de drogue. Il aime les hommes ? Tu hausses un sourcil, puis souris. « Je le savais déjà, Saül. Je ne suis pas flic pour rien. Et l’un de mes collègues t’a déjà vu avec un garçon. Je ne voulais pas t’en parler. C’est tout. » Tu lui ébouriffes les cheveux, voulant te montrer tendre, gentil. Il te répond qu’il va aller dormir. Fatigué ? Bon. D’accord. Tu opines simplement en levant l’évier pour te changer les idées. Cette soirée est vraiment trop bizarre. Vraiment trop perturbante. Tu te redresses en entendant la suite. Mmh. Est-il réellement en train de te demander s’il peut dormir avec toi ? Ton bas ventre réagit aussitôt, mais tu serres les dents et penses aussitôt à autre chose. Ce n’est pas vraiment le moment de penser à Saül tout nu en train de gémir, bordel de Zeus ! Tu te tournes vers lui, le cœur tambourinant fortement ta poitrine. Tu souris faiblement, puis ris en l’entendant. « Promis ! Et arrête de t’y croire comme ça ! T’es trop jeune pour moi ! Et puis t’es mon p’tit Saül. J’suis un peu comme ton tonton ! Va te mettre en pyjama. Je vais me coucher, j’te laisse une place. » Oh non. S’il savait que justement, il est réellement ton ultime tentation. S’il savait à quel point tu as envie de lui, à quel point tu aimerais ne l’avoir que pour toi. Tu poses le torchon après avoir essuyé l’évier, puis te rends dans ta chambre pour enfiler un bas de jogging. Tu restes torse nu et attends que Saül te rejoigne. T’es stressé. T’as le palpitant qui s’évertue à te pousser à bout. Faut que tu lui dises. Que tu l’aimes. Qu’il est tellement plus qu’un gamin à tes yeux. Mais non ! Non ! Tu ne peux pas ! Il va te fuir. Il va partir. Et tu préfères être près de lui ainsi. Que d’être loin de lui.
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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyLun 11 Mai - 21:26




He’s the monster under my bed...
"Trop jeune pour toi?" Tu marches légèrement, funambule imbécile sur le fil de ta perdition. Sûrement, doucement, les plantes de tes pieds marchent sur le carrelage, déterminées à te porter à lui. Tu écrases la distance de tes pas certains, tes bras se tendent afin que tes paumes atterrissent sur chaque côté du comptoir de la cuisine. Tu l’encercles, tu le pièges, et tes iris reflètent toute l’étendue de ta convoitise, tes dents s’emparent malicieusement de tes lèvres rosées. "Pourtant, je te ferais des choses que jamais personne ne t’a faites avant. Je te ferais découvrir le paradis sur Terre et tu ne t’en lasserais jamais." Ton souffle s’égare, trouvant sûreté sur la surface de sa peau, respirations saccadées qui laissent deviner tes intentions. "Tu ne voudras plus jamais me quitter. Tu ne voudras plus jamais arrêter. Tu repousseras toutes les limites de ton corps pour avoir quelques instants de plus avec moi." Tes hanches s’enfoncent, rejoignent les siennes tandis que ta bouche se rapproche dangereusement dans la sienne, la titillant à des centimètres risibles, la faisant brûler rien que par tes expirations répétées. "Tu ne t’en lasserais jamais et tu pleureras ton impuissance car tu ne pourras jamais t’en remettre, car tu ne pourras jamais m’oublier." Ta bouche s’entrouvre, prête à capturer sa sœur. La déraison vous attend au tournant. Puis tout s’écroule, château de cartes emporté par un léger choc.

Tu es à l’étroit dans ton pantalon. Il ne doit pas le voir, il ne doit pas le comprendre. Tu as perdu la tête, Saül. Au point où tu n’arrives plus à contrôler ce qui se passe autour de toi. Au point où tu te complais à imaginer ce que tu voudrais qu’il arrive, au point où tu fais un rêve éveillé, au point où tu fantasmes comme ça ouvertement. Mais quelle est la source de ce soudain enthousiasme ? Bon ok, Andy est sexy. Vraiment sexy. Mais jamais tu n’as pensé à lui de cette façon. Pour toi, c’est juste le pote de ton père qui est plutôt sympa et qui ne t’a pas laissé finir dans les rues comme tu l’aurais mérité. Et maintenant, tu as juste envie de le déshabiller, de découvrir chaque parcelle de son corps avec ton toucher, avec ta bouche. Tu le regardes, et tu as vraiment envie de le coincer comme dans ton imaginaire. Ça te perturbe tellement, ça te laisse perplexe, et tu n’arrives pas à te sortir ces images indécentes de la tête, peu importe à quel point tu y mets toute la volonté du monde. Tu hoches de la tête pour te retirer vers ta chambre, trop troublé pour insérer une remarque acerbe ou pour le taquiner. C’est toi qui es dans l’embarras après tout, à bander ainsi sur lui comme la dernière des pucelles.

Hésitant, tu restes debout dans le couloir pendant des minutes interminables où tu te demandes s’il est bien sage de faire ce que tu as prévu de faire. Si la question au début était totalement innocente et sincère, te voilà maintenant pris entre deux feux : insomnie ou attirance trop accablante. Tu as peur de ce que tu pourrais faire la nuit, peur de trahir l’incendie qui s’est accaparé ton corps. Tu te grattes ton épaule nue, signe qui démontre ta nervosité. Tu avais troqué tes vêtements pour un débardeur noir et un pantalon de pyjama puis tu t’étais assis sur ton lit, prenant ta tête entre tes mains tout en essayant de calmer la fièvre qui s’est emparée de toi. Elle est toujours là, cette maudite excitation. Tu relâches tout l’air bloqué dans tes poumons, puis tu rentres. Ton souffle se coupe instantanément. Il le fait exprès, bordel de bite. Tu ne l’as jamais vu comme ça. Mi-nu. Et tu regrettes chaque minute que tu n’as pas passée à admirer les merveilles qu’offre son anatomie, les paysages somptueux sur lesquelles s’arrêtent tes mirettes ébahies. C’est le coup de foudre, violent, brutal, qui t’emporte loin de la réalité dans des fantaisies jusque là inavouées. Tu offres à chaque muscle, à chaque courbe sa part de ton admiration. Tu envies l’encre qui s’est déversée sur son épiderme, tandis que ta lèvre inférieure frémit, impuissante. Elle voudrait faire de même. Reprends. Tes. Putain. D’esprits. Saül. "Tiens, tiens, ça manque de vêtements par ici." Ton sarcasme mordant est le nuage derrière lequel tu dissimules tout le trouble qu’il instaure en toi, sans pitié quelconque. "Il est cool, ton t…" Torse. "…tatouage." Bouleversé, tu en perds tes mots, tu sens le stress qui te recouvre de la tête aux pieds. Ce n’est pas toi. Ce n’est pas ton genre. Arrête ça tout de suite. Tu t’installes sur son matelas, agressé par la proximité. Intimidées, tes phalanges se recroquevillent puis se déposent sur la zone tatouée avec la plus grande des pudeurs. Sa peau est douce. Tellement douce. Putain… "Il faudra que je me tatoue aussi un jour." Tu as justement la phrase qu’il faut. Tu l’imagines tellement, sur la chute de tes reins. Un autre jour. "Bon allez, on …" Baise? "… dort?"

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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyMer 13 Mai - 14:37


i need you to protect me.
andy & saül.


Tu ne remarques pas la bosse qui déforme le pantalon du fils de ton meilleur ami. Non. T’es bien trop perturbé par tes propres pensées, par ton désire pour le jeune homme que tu ne remarques pas qu’il désire la même chose que toi. Tu le laisses alors tout seul, allant dans ta chambre pour enfiler un boxer et un bas de jogging propre, restant torse nu. Si ça ne lui plait pas, tant pis. Tu risques de crever de chaud cette nuit s’il est avec toi, alors autant que tu sois à l’aise, non ? Tu attends, t’allongeant dans ton lit avant de fixer le plafond. Tu te demandes ce qu’il va se passer. S’il va ne rien remarquer. Tu ne veux pas qu’il commence à te fuir. Cela a déjà été assez dur ces dernières semaines puisqu’il n’a pas été très proche de toi et qu’il t’a ignoré la plupart du temps. Le p’tit con. Finalement, le jeune homme entre dans ta chambre et tu tournes la tête vers lui. Tu souris faiblement, le regardant te fixer. Qu’est-ce qu’il a, à te regarder ainsi ? Tu souffles et fais la moue. Tu ris faiblement en l’entendant. Quoi, ça le dérange ? Tu hausses des épaules et t’assois sur ton lit, amusé. Est-ce qu’il te trouve attirant ? A son goût ? Tu aimerais tellement lui poser la question. Cela te démange. Tu devrais prendre ton courage à deux mains. Peut-être que les choses pourraient devenir comme tu le souhaites depuis quelques mois désormais. Tatouage ? Tu lui souris, te léchant la lèvre inférieure pour l’humecter. « Oh ? Merci. » Lui dis-tu avant de fermer la fenêtre près de ton lit. Le plus jeune se pose sur ton lit et tu le regardes faire, te réinstallant à côté de lui. Ses doigts se posent sur ton tatouage et tu frémis. Oh bordel. Pourquoi fait-il cela ? Tu n’en sais rien. Tout ce que tu sais, c’est que ce simple contact à l’honneur d’éveiller ton bas ventre. Tu souris en l’entendant, tentant de te reprendre. Tu ne dois pas penser à lui de cette façon, oh non. T’inspires. « Je peux te le payer pour ton anniversaire, s’il ne dépasse pas la somme maximum de deux cents dollars. » Lâches-tu en souriant, venant ébouriffer ses cheveux. « Si tu le veux en avance y’a aucun souci, d’ailleurs. » Bordel. Regarde-toi, Andy. T’es complètement dingue de ce gamin. Tu opines en l’entendant, déchantant aussitôt. Dormir. D’accord. Tu t’allonges doucement à côté de lui, lui laissant le côté du mur. Si tu bouges dans la nuit, tu préfères ne pas le pousser par terre. Fermant les yeux, tu t’installes sur le ventre. « Bonne nuit Saül. » Lâches-tu avant de t’endormir aussitôt, le sommeil perturbé par la présence du garçon. Tes rêves sont d’ailleurs bercés par son image et par sa voix. Ou plutôt, par ses gémissements.  Il est à peine neuf heures lorsque tu te réveilles le lendemain. Tu te tournes vers Saül, encore endormi et te colles à lui sans t’en rendre compte, pressant ton sexe en pleine érection contre sa cuisse. Bordel. N’as-tu donc pas conscience de ta connerie ? Tu grognes et enfouis ton visage dans le cou du garçon, humant son odeur. T’as l’impression d’être encore en train de rêver, alors tu ne stresses pas. Pour toi, il s’agit d’un simple rêve, tu peux te le permettre. Alors, tu basses un bras autour de lui, le collant à toi. Soupirant d’aise, tu souris faiblement, appréciant ce doux rêve.
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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptySam 16 Mai - 0:39




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Les minutes s’égrènent doucement. Recroquevillé sur toi-même, tu n’arrives pas à trouver le sommeil et tu te résignes à faire une nuit blanche. Ce n’est après tout pas la première fois que tu es forcé de rester éveillé toute la nuit parce que tu as quelque chose en tête. Tu avais eu du mal à t’endormir le jour où tu as été forcé. Tu n’avais pas été en mesure de fermer tes yeux car des flashs du porc qui te maltraitait n’arrêtaient pas de s’imposer. Les cauchemars, même quand par bonheur la fatigue t’asservissait, te réveillaient en sueur, tandis que tu étouffais des hurlements dans ton oreiller. Et maintenant, la même chose t’arrive. Mais pas seulement ça. Tu tiens tes genoux entre tes bras, assis sur un lit qui n’est pas le tien, dans des effluves qui te font tourner la tête. Le parfum d’Andy comble tes narines, et il te donne envie de choses qui sont loin d’être innocentes. Après l’avoir vu à moitié nu, tu commences désormais à te le représenter en tête sans même ce qu’il porte en bas. La nudité lui sied si bien, et tu es sûr que concrètement, c’est la même chose. Que la réalité n’est pas bien différente de ce fantasme plus ancien que nouveau sans que tu ne te l’avoues. Sur ces entrefaites, tu te retournes pour le contempler sous la lueur divine de la lune. Quelle mauvaise idée, puisque maintenant tu n’arrives pas à détourner ton regard de son dos. On dirait qu’il est conscient du fait d’être admiré et qu’il ne se dissimule aucunement sous les draps par conséquent. Puis tes yeux bifurquent vers son visage, et tu sens ton petit cœur qui hurle, oisillon en cage entre tes côtes. Tu vénères chaque trait visible du bout de tes doigts, doucement pour ne pas le réveiller. Tu réprimes un gémissement de frustration, parce que tu veux qu’il se réveille. Parce que tu veux le toucher alors qu’il t’observe faire, afin de juger de sa réaction. Tu te penches pour atteindre son front que tu embrasses délicatement, transi d’une tendresse inhabituelle. Tu ne te serais jamais cru doté d’une affection aussi puissante pour l’homme qui t’a recueilli. Tes articulations s’agitent et courent sur ses cheveux, elles les caressent à peine, se délectant de leur douceur. Pour une fois dans ta vie, tu veux te glisser dans les bras de quelqu’un pour dormir contre lui. Mais tu n’oses pas. Tu n’oses jamais.

Quelque chose te réveille. Tu ne sais pas encore ce que c’est, tu es à peine en train d’émerger. Grognon, tu veux juste détruire la distraction, qu’elle soit une foutue alarme que tu n’entends toujours pas ou les rayons du soleil qui filtrent traitreusement à travers les stores. Ou alors es-tu toujours en prison ? C’est les gardiens qui hurlent, qui tapent sur les barreaux pour agresser vos tympans ? Non. Non. Et non. Tu repères le contact du membre sur ta cuisse, tu sais ce que c’est. Tu en as connu pas mal pour reconnaître quand ça te touche. Et le corps brûlant qui est si proche de toi et pourtant si loin… As-tu sombré dans les méandres de tes fantaisies ? Es-tu en train de le rêver, de le désirer violemment ? Un grognement retentit, et son nez chatouille ta nuque pendant qu’il écrase la distance. Tu perds pied violemment. Son bras t’entoure. Tu suffoques. Ses hanches cognent contre ton corps, ne laissent aucun centimètre vous séparer. Tu dois t’en sortir. "Hum… Andy?" Murmure peu sûr de lui-même. Tu n’oses pas le réveiller. Tu n’oses pas rejeter cette proximité qui t’éveille les sens. "Andy…" Tu as de plus en plus mal à te contenir. Tu le veux. Tu le souhaites de toutes tes forces. Tu les hais pour ces désirs éventrés dont tu te croyais débarrassé depuis le traumatisme. Et tu te venges. Il ne serre pas trop fort. Tu profites de la fragilité de votre étreinte pour la briser. Tu le mets sur son dos, pour mieux te l’approprier. Tu escalades son anatomie offerte. Tu t’assois pile sur son érection, un peu gêné mais pourtant confiant dans tes gestes. Tu n’en peux plus. "Réveille-toi, putain." Ses paupières s’entrouvrent, et tu jubiles intérieurement. Tu veux savoir. Tu veux déterminer si tu es la source de son excitation ou si tout simplement il rêvait d’autres et tu étais là à côté. "T’as la trique, tonton." Ta langue claque, puis fourche avec le dernier mot. Moqueur, railleur. Tu essaies de t’insinuer un chemin vers sa tête. Tu essaies de laisser une trace dans ses vœux écorchés. Tu ne penses pas de lui comme étant ton oncle. Non, pas le moins du monde. "Moi aussi, d’ailleurs, merde." Le pantalon ne cache rien, son renflement s’étale sur le ventre dur, aux abdominaux saillants. Tu es sûr de toi. Ou tu entretiens l’illusion du moins, autant pour lui que pour ta personne. "Je te branle, si tu me rends la politesse. Il faut prendre soin de tout ça." Tu n’en as aucune intention. C’est le jeu, c’est l’envie de savoir. Vas-tu être pris de court ? Vas-tu être déçu ? Va-t-il prendre tes paroles pour une vérité ? Et surtout, songeras-tu à t’arrêter avant d’atteindre le point de non-retour ?

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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyMer 20 Mai - 13:24

Tes doigts glissent le long de son torse alors que tes lèvres se perdent dans son cou. Tu embrasses et mordilles sa peau, respirant bruyamment. Saül se tortille sous toi en gémissant. Il t’appartient. Il n’est qu’à toi. Oh oui. Seulement à toi. Lui retirant violemment son boxer, tu viens embrasser son torse en souriant, te délectant de ses réactions. Il est si beau, les joues rouges et le visage grimaçant sous le plaisir que tu lui procures. Tu suis la trace de son ventre, de chacun de ses muscles avec ta langue, mordillant parfois sa peau alors que tes mains viennent écarter ses jambes. Tu vas enfin pouvoir lui faire tout ce dont tu rêves depuis plusieurs mois déjà. Il s’offre enfin à toi. Et tu jures de prendre soin de lui tout le restant de ta vie.

Perdu dans ton rêve, tu te colles à Saül, ta queue en pleine érection venant se frotter contre la cuisse du plus jeune. Tu ne t’en rends pas compte. Encore endormi, tu penses réellement être en train de rêver. Tu humes son odeur. Il sent délicieusement bon. Comment son père a-t-il fait pour créer une telle merveille ? Tu as toujours été captivé par le fils de ton meilleur ami. C’est juste qu’avant … Il était trop jeune pour que des idées perverses viennent traverser ton esprit. Maintenant que le petit garçon est devenu un homme, ton esprit n’en fait qu’à sa tête. Et ton corps aussi d’ailleurs. Tu le désires. Et bon sang, tu n’as jamais désiré quelqu’un à ce point-là. C’est dingue. Tu penses perdre la tête dans ton rêve. Tu as envie de le toucher, de le caresser. Tu ne réagis pas lorsque le garçon t’appelle. Tu ne l’entends pas. Dans ton rêve, sa voix est remplacée par un gémissement. Tu glisses une main le long de son corps, caressant ses hanches. Tu gémis lorsque Saül grimpe sur toi, s’installant sur ton excitation bien présente. Il parle encore. Tu grognes et papillonnes des yeux. Tu le regardes, endormi. Qu’est-ce qu’il fout ce p’tit con ? Pourquoi il est sur- Tu te crispes en l’entendant. La trique ? Oh merde. Tonton … ? Te voit-il réellement ainsi ? Non. Non. Il joue avec toi. Ton sexe pulse contre ses fesses. Tu le désires tellement. C’est dingue à quel point tu as envie de lui. Lui aussi ? Tu fronces les sourcils. C’est vrai que tu le sens contre ton ventre. Rougissant, tu le fixes sans parler, ne sachant que dire, que faire. T’es paumé. Il ne te trouve pas dégoûtant ? Il ne te repousse pas ? Le branler ? Tu le fixes, cherchant à savoir s’il est sérieux ou non. « Saül … ? » Lâches-tu, plantant ton regard dans le sien au même moment. Et si … S’il bande pour toi comme tu le fais pour lui ? C’est peut-être le moment où jamais ? Inspirant, tu le retournes sur le lit, collant ton érection à la sienne avant de lâcher un long soupire d’aise. Tu fermes un instant les yeux avant de plaquer tes lèvres contre les siennes sans douceur. Cependant, tu l’embrasses ensuite avec tendresse, avec tout l’amour que tu lui portes. Tu ne sais pas s’il comprendra. « J’ai vraiment envie de te faire l’amour. Et plus encore. » Murmures-tu alors que tu caresses sa joue doucement, tendrement. Finalement, tu te redresses en le lâchant. « Je suis désolé … Je ne devrais pas. » Tu t’assois au bord du lit et prend ta tête entre tes mains, serrant les dents. C’est fichu. Il va te fuir maintenant.
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MessageSujet: Re: Andy & Saül (+) I need you to protect me...   Andy & Saül (+) I need you to protect me... EmptyLun 25 Mai - 15:09




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Tu as un peu perdu les esprits. Tes désirs étripés sur l’autel de ta folie, tu te jettes à l’eau, ne craignant aucunement la noyade. Tu l’accueilles comme une amie longuement perdue de vue. Malgré toute la malice que tu y mets, tous tes mots sont vrais. Tu le veux. Sans l’ombre d’un doute. Tu te caches derrière la façade de l’humour, tu enlaces l’ironie pour instaurer la sécurité. Car s’il te rejette, tu dois au moins lui faire croire que tu déconnais. Car s’il remet les pendules à l’heure, il ne doit pas s’apercevoir de ta déception. Sa chaleur vient côtoyer la tienne dans une proximité accablante. Tu te complais extatiquement à propos de ce rapprochement de vos deux corps, et tu sens l’excitation qui ne fait que grandir, atteignant des seuils jamais imaginés. L’envie devient de plus en plus pressante, mais tu ne le brusques pas. C’est déjà suffisant que tu sois installé sur son membre, qu’il soit ainsi pressé contre tes fesses. Même s’il ne te considère pas de cette façon-là, il serait impossible pour lui de résister à cette imminence. Il est homme. Homme qui aime ses semblables. Tu n’aurais jamais pu en rêver, même dans les plus fous de tes songes. Ça a tout changé, les possibilités se sont créées. L’espoir est devenu presque palpable, et ne rendra le refus que plus douloureux. Ton prénom résonne en un souffle interrogateur, t’arrachant un frémissement incontrôlé. Tu le sens durcir de plus en plus, et tu voudrais enchaîner des mouvements de va-et-vient avec ton bassin pour le provoquer davantage. Envoûté par ses deux yeux qui coïncident avec les tiens, tu en oublies tout et tu es pris de court lorsqu’il te vole les commandes et qu’il se place au dessus de toi, aplatissant ton sexe avec le sien.  Son soupir t’éveille les sens, et tu sens ton cœur qui menace de quitter sa localisation dans ta cage thoracique. Effrénés, ses battements se font rapides à mesure qu’il détruit la distance pour qu’enfin vos lèvres se rencontrent.

Tu réponds au baiser avec encore plus de sauvagerie qu’il y met, l’approfondissant par le biais de ta main qui attire sa nuque vers toi. Tu communiques toute ta passion dans la danse de vos chairs, pourtant ce n’est toujours pas suffisant. Ta fièvre n’est toujours pas assouvie, et le bout de tes doigts parcourt son dos, explorateurs du moindre de ses muscles. Sans crier gare, il arrête momentanément pour reprendre par la suite… La transition te bouscule, ce n’est pas désagréable mais c’est tellement doux, tellement tendre… Tu te laisses faire mais tu es trop surpris, et tu te surprends à aimer ça. Tu as des vertiges à chaque mouvement de sa bouche contre la tienne. Cette bouche qui apaise tes blessures et qui t’arrache des gémissements que tu n’arrives pas à réfréner. Pourquoi parle-t-il de te faire l’amour ? Pourquoi touche-t-il ta joue de cette façon si troublante, si dérangeante … ? Tu te refuses à le voir, pourtant tu le fais. Dans ses prunelles, tu aperçois l’étendue de son amour pour toi. Tu tombes de haut, dans le précipice de tes attentes. Il t’aime. Ce n’est pas que physique pour lui, ce n’est pas une fantaisie qu’il n’était pas encore arrivé à satisfaire. Il te quitte, il s’installe sur le lit et se reproche ses actes. Tu le contemples curieusement, image-même de la détresse et du désarroi. Quel imbécile… Il a tout gâché. Il aurait pu t’avoir, là, tout de suite. En ce matin. Mais au lieu de ça, il s’est laissé rattraper par ses sentiments et il en a fait l’aveu. Tu ne restes pas de marbre devant celui-ci, il y a une part de toi qui est euphorique vis-à-vis de la situation. Mais elle est minime, pas assez considérable pour tout changer. Tu prends place à côté de lui, au bord des larmes. Tu ne le mérites pas. Et il ne te mérite pas. Tu es trop mauvais pour lui, tu ne ferais que l’attirer vers le bas comme un lourds poids sur ses épaules. Ta bouche atterrit d’ailleurs sur l’une de celles-ci, celle qui est facilement accessible. Tu abandonnes une multitude de baisers sur son bras, amoureux transis par la peur. Tu ne peux pas lui faire ça. Tu ne peux pas le laisser croire que ça pourrait marcher entre vous en sachant pertinemment que ça n’arrivera pas. Tu es trop toxique, tu ne serais que poison dans son existence. Tu mentirais si tu disais que tu n’en avais pas envie, que tu n’y avais pas pensé. Mais c’est impossible, et tu le sais très bien. Tu embrasses sa clavicule avant de te lever à moitié pour atteindre sa bouche sur laquelle tu déposes une dernière caresse. "Je suis désolé, Andy." Tu t’éloignes, tu t’en vas vers ta chambre que tu devras probablement quitter prochainement. Après tout, comment pourriez-vous vivre sous le même toit après… ça ?

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