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 Brett + When I'm gone.

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Anonymous

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Brett + When I'm gone. Empty
MessageSujet: Brett + When I'm gone.   Brett + When I'm gone. EmptySam 4 Avr - 18:35



Brett Edwin Hamilton
Casey Deidrick - Eau Claire

   
Je m'appelle Brett Hamilton mais bien souvent on me surnomme comme on veut. Je suis né(e) le 15/12/1987 à Glasgow, , et donc j'ai 27 ans. Il se trouve que je suis écossais puisque ma famille est inconnue. J'exerce le métier de inspecteur dans la Garda Síochána. Côté coeur je suis attiré par tout le monde, j'emmerde les étiquettes et célibataire.

   
Un esprit sain dans un corps sain? Brett n'est pas du genre volubile, c'est même un mec taciturne qui garde ce qu'il a en tête et dans le coeur bien pour lui en règle générale. Il est donc mystérieux et bien souvent surprenant, il faut dire qu'il est sacrément impulsif et qu'il ne vaut mieux pas l'emmerder si vous ne voulez pas vous retrouvez emmanché dans un poteau dans le coin. Blessé dans sa jeunesse, il fait confiance à peu de monde et il considère que c'est bien mieux de cette manière. Il a un petit côté casse cou, ce qui est plutôt pas mal dans son métier dans le fond, tout comme il est protecteur envers les victimes et les gens qu'il aime. Brett a du mal à ne pas s'identifier dans certaines affaires, il se détache difficilement de son métier de manière plus générale, il en crèvera sûrement un jour. C'est un mec courageux et droit... Enfin, il était droit avant qu'on bousille sa vie et qu'on le rende plus enclin à la violence sur les enfoirés qu'il doit arrêter avec son partenaire. On peut lui faire facilement confiance, surtout pour garder des secrets et sauver quelqu'un d'une merde monumentale, l'inverse est plus difficile à prouver. Parfois sarcastique, parfois drôle, beaucoup de gens ont du mal à le suivre et Brett aime bien cette part de surprise qu'il provoque chez les autres. C'est ancré en lui désormais, tout cela, tout ce bordel.  
Que pensez vous de la ville? Et plus largement, de l'Irlande? C'est pittoresque, tant mieux. Ca change de Glasgow et au fond, c'est devenu mon chez moi, à défaut d'en avoir jamais eu un dans ma vie. Pour ce qui est de l'Irlande, j'ai toujours aimé et là dessus, mon avis n'a pas changé, je m'y plais bien.

   Avez vous déjà commis un délit ou crime ? Avez vous déjà été victime d'un délit ou crime ? J'ai déjà consommé de la drogue, oui. Et oui, j'ai été violé par un enfoiré dans ma jeunesse donc les deux me correspondent. 

   Le Maire Blackstone a imposé une nouvelle politique concernant la réinsertion de détenus, ça vous inspire quoi, vous? J'ai aucun avis. Chacun fait son petit truc, du moment qu'ils viennent pas foutre la zone en ville et qu'on ait plus de boulot en fin de journée du coup... Du coup, non, je suis neutre dans l'affaire. Je les juge pas tant qu'ils m'ont rien fait.

   Vous sentez vous en sécurité dans la ville? On est en sécurité nulle part donc pas particulièrement non, mais j'ai pas peur pour autant. Je m'en fous un peu, c'est mon métier après tout de rendre la ville saine.

   Est ce que vous voterez pour Richard Blackstone aux prochaines élections municipales? C'est pas certain, non. Au fond, la politique, je m'en fiche un peu.

   
De l'autre côté de l'écran je suis une fille de 23 ans et j'ai découvert le forum par FB. J'ai choisi d'incarner Casey Deidrick et c'est un personnage inventé. Le groupe que je souhaite rejoindre est le eau claire. Le code du règlement est validé par Abi et pour terminer crêpe au fromage  Brett + When I'm gone. 216868178 .

   
(c) code by kusumitagraph' | lorelei sebasto cha
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Anonymous

Invité



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MessageSujet: Re: Brett + When I'm gone.   Brett + When I'm gone. EmptySam 4 Avr - 18:36


This is the survival of the fittest.

   
Introduction: Somewhere only we know... Glasgow, Ecosse.

Le silence d'une nuit implacable. Pleine lune. Quelques hiboux hurlaient au désespoir alors que la campagne alentour restait inerte, seuls vestiges d'une vie journalière, l'herbe montante des champs qui virevoltait au vent soudain d'un soir d'été. Et deux âmes, deux misérables vies qui n'avaient que faire de la beauté naturelle de l'horizon. Ils erraient, aussi bruyantes que le silence, lui, était d'or. Le chemin semblait sinueux alors que le brouhaha de leurs voix faisaient trépasser les cris stridents des hiboux perchés sur leur abri de fortune. Les yeux perçants de l'oiseau exprimaient d'ores et déjà la tortueuse haine que ces deux âmes pouvaient inspirer autour d'eux. Des yeux jaunes, vivaces qui laissaient transparaître l'insignifiance dans les ombres qu'ils observaient au loin, sur la route. Le silence avait laissé place au déferlement des éléments. Un coup de tonnerre au loin, la foudre qui laissait ses zébrures envahir le ciel, élément caractéristique qui constituerait probablement le coeur de l'histoire d'une âme en perdition. Comme le bruit sourd d'une ceinture sur la chair fraîche. Encore et encore. Inexorable torture dont le bruit laissait des marques indélébiles aussi bien sur un corps que sur un esprit. Mais ces deux âmes n'en avaient pas la moindre idée, ils ne réalisaient pas encore qu'un avenir brillant ne tenait pas à de la pitié ou à une quelconque rédemption illogique. Ils amenaient une âme en prison, le fruit de leur chair et de leur sang dans la pire geôle qui pouvait provoquer la folie chez les esprits les plus faibles. Pour autant, ils continuaient d'avancer, ahanant. Et eux riaient aux éclats et pour cause... L'héroïne coulait dans leurs veines abîmées, détruites par un espoir déchu. Héroïne, le nom de la mort sous sa pire appellation. Puisqu'ils mourraient, tous deux, peut être pas au petit matin mais lorsque l'orage aura quitté la vieille Ecosse, ayant annihilé toutes traces de pêchés dans le coeur des vaillants habitants de cette région pittoresque. Ils n'en avaient que faire du panier qu'il traînait avec eux, parmi les débris de leur nuit de débauche. Une bouille rose, des yeux d'un noir ravageur, électriques, la bouche animée d'un sourire qui le quitterait bientôt, à l'orée de ce chemin. Enfin, la bâtisse apparaissait au loin et le hibou voyait de son habitat naturel l'allégresse qui crevait le coeur des âmes en peine. Enfin, un fardeau en moins. Enfin, la liberté dans son plus pur état. La brune aux yeux verts toqua à la porte, tremblotante. Les yeux bleus du brun, eux, ne cillaient pas, déterminés à voir disparaître le fruit d'un dérapage pour le moins incontrôlé. Un individu sans visage ouvrit le loquet et entrebâilla ce qui le séparait du monde extérieur, depuis une décennie. Sans visage, froid, les traits tirés par des rides qui naissaient sous des yeux noirs, abyssaux, une robe longue, noir de jais, seul le blanc de ses chaussures contrastait avec le noir malheureux des yeux malsains. Ce fut un sourire franc qui accueillit les deux rois de la pénombre alors que le hibou hululait à la mort. La fin d'un voyage. La douleur était royale, oui, alors que les nouveaux libres laissaient le panier sur le pas de la porte, se détournant, sans un regard de regret ou de déception, aucun. Le silence était de nouveau là, les yeux jaunes du hibou étaient d'ores et déjà partis chasser. Le petit matin arriverait bientôt, la foudre avait trouvé une nouvelle contrée à défricher. La vie reprenait son cours. Le destin reprenait son droit, la peur se lisait déjà dans les yeux électriques du jeune garçon. Et il avait de quoi prendre peur, croyez-moi.

Chapter one : I just can't stop loving you... Glasgow, Ecosse.

La vie dans un orphelinat n'était jamais aussi belle que l'on pourrait le croire. En Ecosse comme ailleurs. Le dénominateur commun entre tous les orphelinats de ce monde était la violence. Elle était constante, multiforme et venait prendre à la gorge les gamins les plus faibles. Il y avait les gros durs, les forcenés et puis, il y avait les autres: les gens différents. Malheureusement pour Brett, il faisait partie de la deuxième catégorie. Plus petit que la moyenne des adolescents de son âge, il était souvent le fruit des moqueries les plus sauvages. C'était la vie en foyer et même si les surveillants tentaient de faire régner l'ordre, il y avait toujours un tas de choses qui se passaient en coulisses. Derrière les portes closes des dortoirs et du gymnase. Brett avait une peur folle de la nuit, peut être parce qu'on l'avait abandonné un soir orageux de pleine lune, ou peut être parce qu'il savait ce qui l'attendait dès la nuit tombée. Dès qu'il entrait dans le dortoir où résidait quatre autres garçons, Brett savait qu'il souffrirait. Edward était là, il était toujours là et à peine eut-il refermé la porte derrière lui qu'il le chopa par le col pour le balancer contre la porte, le regard noir de haine. Quand cette haine avait-elle commencé? Brett ne s'en rappelait que vaguement... Ah si, deux ans plus tôt, le jour de ses treize ans. Brett s'était fait son seul et unique ami au foyer: Wyatt. Le fameux jeune homme ne parlait presque jamais, passait son temps à trembloter et finissait toujours par manger ses repas par terre au lieu de se mettre à table avec les autres. Brett se rappelait tout à fait du jour où ils étaient devenus amis. Edward balançait des bouts de pain sur le pauvre Wyatt et Brett regardait la scène se jouer du coin de l'oeil. Sans rien faire. Il ne parlait à personne ce cher Hamilton, jamais à personne et tout le monde le regardait de loin ne sachant pas trop s'ils devaient se méfier ou au contraire le pourrir... Alors que ce cher Edward lâcha un "Sale PD, t'aimes ça hein dans les douches avec le vieux Castlebury!" Brett se leva d'un bond et lui fourra son poing dans les dents. La scène se déroula trop vite pour être tout à fait assimilé par tout le monde mais c'est ce jour là que tout avait commencé... Ce jour là que Brett réalisait que ce foyer créerait sa perte. Alors qu'Edward serrait sa main autour de sa gorge, Brett le défiait du regard, il l'avait toujours fait mais sans parler cela dit. Jamais parler. Ne pas entrer dans ce fichu jeu. "Bah alors Hamilton, quand est ce que tu la sors ta langue hein? Quand?! Me dis pas que toi aussi tu décides de la sortir que dans les vestiaires hein..." Brett ne comprenait pas cet acharnement, il ne comprenait rien à cette histoire mais il jeta un regard vers Wyatt, assis sur son lit, recroquevillé sur lui même qui tremblait comme jamais. Brett reposa son regard sombre sur l'homme qui le tenait toujours contre la porte, il n'aurait clairement pas dû le défier ainsi, il savait qu'il allait le payer. Edward retira sa ceinture, la serra entre ses poings, claqua des doigts et ses deux acolytes le tinrent par le bras alors que le gamin de dix sept ans s'acharnait dans son dos, sur ses bras, partout où il arrivait à l'atteindre. Brett hurla de douleur mais personne n'entendit. Personne n'entendait jamais rien dans cet orphelinat. Et pour rester sur Terre, parmi les vivants, Brett, agenouillé, capta le regard de Wyatt qui lui, pleurait. C'était cela la vie à l'orphelinat. Soit on acceptait et on était laissé de côté, soit on défiait les maîtres et on souffrait. Brett avait choisi la deuxième solution bien malgré lui.

Le coach siffla la fin de l'entraînement et félicita un par un les joueurs de son équipe. Le basket, c'était devenu sa passion durant les deux dernières semaines. Le reste de l'équipe s'amusait sur le terrain depuis déjà plusieurs années et vu les éclats que Brett faisait en cours, les professeurs et surveillants avaient décidé que le sport l'aiderait à extérioriser. Et cela marchait. Au bout de deux semaines, le jeune Hamilton avait déjà arrêté de répondre en classe et se comportait même comme un ange. Il avait les yeux d'un ange, le sourire également, on lui donnerait le bon dieu sans confession, c'était une évidence mais au fond de lui, il était dur comme l'acier. A force de se faire frapper, Brett ne lâchait plus un seul juron, plus un seul cri, il acceptait son destin, tout comme il acceptait que ses parents l'avaient laissé à crever ici parce qu'ils étaient des héroïnomanes de première catégorie. Il encaissait. Et il souriait. Assis sur le banc de touche, Brett se mit à applaudir après l'annonce de la fin de la séance. Il se releva pour se diriger vers le vestiaire mais Edward lui balança un coup d'épaule bien placé et il finit à terre... Wyatt lui tendit la main pour le relever, de la sueur plein le front mais un sourire aux lèvres. Il était toujours stressé à la fin des entraînements, Brett sentit ses muscles se crisper alors qu'il se remettait sur ses jambes avant de suivre ses coéquipiers dans les vestiaires. Hamilton ne comprenait jamais cet instant là, le moment où tout le monde se stoppait devant son casier en train de prier, tout le monde sauf Edward qui s'allumait toujours une clope en se marrant du spectacle. Brett commença à sortir les affaires de son casier alors que le coach entra dans la pièce, le silence se faisant instantanément chez les autres athlètes, pas Brett qui continuait de trier ses fringues sans faire attention. "Hamilton. Mon bureau. Maintenant." Et Wyatt se mit à trembler comme une feuille avant de s'écrouler sur le banc, c'était du soulagement ou de la désolation? Impossible de le savoir à vrai dire. Edward, lui, regarda Brett avec un franc sourire avant de se diriger vers le coach, lui faisant passer quelque chose... Un billet, semblait-il. Et le coach disparut, Brett le suivant jusqu'à son fameux bureau. Tout le monde venait dans son bureau dans l'équipe, un nom était appelé à chaque entraînement depuis que Brett avait rejoint l'équipe, pour lui, c'était une première. Il n'avait aucune espèce d'idée de la teneur des conversations entre ces quatre murs, probablement une histoire de tactique sur le terrain ou quelque chose du style... Brett ne croyait pas plus se tromper. "Bon, Hamilton, je vais t'expliquer comment ça va se passer brièvement. Aujourd'hui, c'est ton jour d'initiation, il y aura qu'après ça que tu seras un membre de l'équipe à part entière, tu piges? C'est simple, soit tu te laisses faire, tu parles à personne de notre petit engagement et ton dossier sera sur le haut de la pile pour une probable famille d'accueil... Soit tu protestes et toi et moi, on risque d'avoir un problème de taille, tu vois." Brett ne comprenait pas un traître mot de ce que Montano voulait dire, cet espèce de mec bizarre de quarante piges qui venait de Suisse apparemment et qui était coach ici depuis environ deux ans. "Je suis désolé, coach, mais on parle de quoi exactement? D'un futur tatouage?" Il ne pouvait jamais s'empêcher de sortir des vaseuses pourries quand il ouvrait la bouche, ce qui était assez rare relativement. Le coach se mit à rire alors qu'il se rapprochait de lui, venant se coller à lui sans gêne. "Pas exactement, Hamilton, pas exactement..." Et quinze minutes plus tard, Brett ressortait du bureau comprenant la définition du mot humiliation désormais. Et comprenant par la même occasion, implicitement, ce qui arrivait aux enfants de l'équipe depuis le début, ce qui expliquait le comportement associable de Wyatt... Le traumatisme était là, il les bouffait tous de l'intérieur. Et Edward dans tout cela? Il payait le coach chaque semaine pour ne pas faire partie des victimes de ce viol à répétition, en silence. Même si au fond, tout le monde savait ce qui se passait. Mais personne ne faisait rien, comme toujours dans ce foyer.

Chapter two: I'm on the pursuit of happiness... Wicklow & ses environs, Irlande.

Cette mascarade avait duré encore quatre mois. Finalement, Brett n'avait pas dû tenir plusieurs années, contrairement à Wyatt qui se fragilisait de plus en plus chaque jour. Et puis, tout s'était arrêté. Du jour au lendemain. Le coach avait disparu sans laisser de traces, personne ne l'avait cherché, l'équipe s'était disséminée et la vie avait continué malgré que les traumatismes restaient présents dans les esprits. Et du jour au lendemain, alors que Wyatt et Brett avaient bientôt seize ans, on les appela dans le bureau du directeur. Hamilton pensait que le foyer avait découvert le pot aux roses... Mais non. On voulait tout simplement les prévenir qu'une famille était intéressée pour les prendre. Tous les deux. Brett fit des yeux ronds alors qu'une vieille femme entrait dans la pièce, un sourire aux lèvres. "Bonjour, les garçons..." et deux semaines plus tard, ils étaient en Irlande. A Wicklow, prêts pour une nouvelle vie, un nouveau chapitre loin de l'horreur qu'ils avaient connu à Glasgow. Chez les Morton. Une bonne famille mais ils n'avaient jamais pu avoir d'enfants. Ils se confortaient en choisissant les cas les plus désespérés dans les foyers reconnus histoire de leur donner une chance, c'était des super héros des temps modernes en somme. Les deux amis avaient de la chance d'avoir été choisis, clairement mais pourtant, la vie n'était toujours pas rose... Brett s'endurcissait de jour en jour, ne communiquant pas avec ses nouveaux parents alors que Wyatt était au bord du gouffre, leur amitié s'en ressentait, c'était atroce. "Bon, Wyatt, bouge toi, combien d'années il va te falloir pour passer à autre chose hein? T'es en vie bordel, on n'est plus en Ecosse, regarde, y a les oiseaux qui chantent dehors, lève toi et ouvre les volets, ça pue la merde ici, t'as foutu quoi dans ta chambre?" Pas de réponse. Brett lâcha sa clope encore allumée dans le cendrier qui traînait sur le bureau de fortune de Wyatt et alla ouvrir la fenêtre sans attendre l'approbation de son ami. La lumière perça dans la pièce et Brett regarda le soleil s'étaler sur Wicklow, un sourire aux lèvres et ses yeux noirs pétillants. "T'as vu ça? C'est d'une beauté, putain." Il avait presque dix huit ans maintenant et il commençait tout juste à découvrir les beautés de la vie. Il voulut se retourner pour partager ce moment avec son meilleur ami mais son regard tomba sur un corps inanimé. Brett se rapprocha, son sourire s'évanouissant et il réussit à faire un calcul dans son crâne. Une seringue, un élastique... Héroïne. Ce connard de Wyatt se shootait dans son dos depuis qu'ils étaient arrivés ici et il était en train de crever, bordel. "Non, putain, réveille toi, crève pas là! Pas après tout ça, Wyatt! T'as pas intérêt à me laisser, saloperie!" Il dut réfléchir et vite. De la solution saline, quelque chose alors qu'il pianotait sur son téléphone pour appeler les secours et qu'il gueulait quelque chose dans l'escalier pour prévenir sa famille d'accueil. Connard de merde de Wyatt, bordel.

Mais il avait survécu. Contre toute attente, il était vivant. Et il était même réveillé. On invita Brett à rentrer dans la chambre et d'un pas discret, il vint s'asseoir sur la chaise à côté de son ami. Pas un bruit, pas un mot, juste un regard insistant alors que Wyatt avait les yeux fixés au plafond. Ils n'avaient pas besoin de parler, Brett comprenait. Il avait vécu ce que son ami avait vécu, moins longtemps certes mais il comprenait. Il avait encore sa chair à vif rien qu'en retrouvant certaines images qu'il préférait occulter. C'était là la différence entre les deux adolescents: là où Brett vivait dans l'ignorance et l'oubli rapide, l'intériorisation facile en somme, Wyatt était incapable de contenir ses émotions alors que c'était la principale leçon que l'on devait apprendre au foyer... Ne jamais se montrer faible. Mais il n'y arrivait pas. Il n'y était jamais arrivé. Et soudainement, il craqua, il se mit à pleurer et Brett se releva, sans un bruit et il le prit dans ses bras, sans rien dire. Il n'avait pas besoin de parler, il savait tout et son étreinte autour des épaules de Wyatt l'aidait lui aussi à survivre. Il avait mal autant que lui, putain, qu'il avait mal. Mais pas une larme ne jaillit de ses yeux. Rien du tout. Juste un regard froid alors que Wyatt tremblait dans ses bras... "J'ai mal, Brett, putain, j'en peux plus. J'y pense sans arrêt, il me hante, il est là... Il va venir me chercher, je le sais." Et Brett ne pouvait que lui dire que c'était faux, que jamais il ne viendrait, même s'il n'en était pas totalement persuadé parce que tout le monde dans l'équipe savait que Wyatt était son préféré. Il le serait toujours. Et Castlebury était là, quelque part, à l'attendre. Et Brett sut à cet instant là qu'ils ne seraient jamais en paix et qu'un jour ou l'autre, Wyatt s'échapperait de son emprise et qu'il ne pourrait rien pour le sauver, qu'il ne pourrait plus rien pour lui...

Et c'était arrivé, effectivement. Une année plus tard. A l'aube de leurs dix neuf ans. Brett n'avait rien vu venir, Wyatt avait même trouvé une petite amie, il avait fait une cure de désintoxication et il était très proche des Morton. Il allait mieux, bien mieux que lui finalement. Qui l'aurait cru? Hamilton, lui, se tuait en silence. Dans le silence. Il allait à la faculté une fois tous les quinze du mois, il n'aimait pas cela. Il se cherchait, il cherchait sa voie et il regardait sa vie passer sous ses yeux. Et puis, un jour, comme cela, il était rentré d'une soirée arrosée à près de six heures du matin et Wyatt n'était plus là. Sa chambre était sans dessus dessous et ne restait qu'un misérable mot, rien que cela de lui... "J'ai besoin de partir, j'ai besoin d'autre chose. Il m'a trouvé." Brett avait compris qu'il ne le reverrait jamais, dieu seul savait où il était parti mais pourtant, il ne s'inquiéta pas... Il aurait dû. Il était con, putain qu'il était con. C'était sa faute si Wyatt avait souffert un peu plus. Il aurait pu le sauver. Il aurait dû.

Chapter three: Every breath you take... Wicklow & ses environs, Irlande.

Une idée de merde avait germé dans le crâne de Brett. Devenir flic. Et c'était resté coincé là, entre son cerveau gauche et le droit et il avait atterri là, sa clope au bec, sa veste en cuir sur l'épaule, prêt à devenir un mec important, un sauveur des temps modernes. Il ne parlait toujours pas beaucoup, en vérité, Brett n'arrivait à faire confiance à personne, il se méfiait de tout et tout le monde alors il préférait se murer dans le silence. Et ce n'était pas pour autant qu'il était mauvais, au contraire. Il était consciencieux, il aimait cela, cette idée de devenir quelqu'un de bien, au lieu d'être le mec aveugle qui laissait les gens souffrir, les Wyatt de ce monde crever en silence. Et finalement, il avait fini par arriver sur le terrain avec une bande de flics déjà expérimentés. Bien entendu, il était le petit nouveau, le gamin et on ne lui faisait pas confiance avec une arme et un badge. Surtout pas Antonio, il aimait bien l'emmerder à longueur de journée, lui laisser de la merde de chien dans son casier et ce genre de conneries... Sauf que cela ne s'arrêtait pas là, rien ne s'arrêtait à cela dans la police. La brigade était sur un coup, un trafic de drogues à démanteler et donc une intervention à opérer. Tout le monde se prépara pour l'événement, Brett en premier. Il ne parlait toujours pas, se contentait de vérifier ses armes alors qu'Antonio s'adossait à son casier, un sourire aux lèvres. "Tu sais petit, quand on arrivera dans le feu de l'action, quand je balancerai un "Ouistiti", ça voudra dire que c'est le moment d'y aller, OK? Je t'apprends les codes pour qu'on soit tous d'accord hein!" Brett hocha la tête alors qu'Antonio lui tapotait l'épaule en se marrant. Hamilton tourna la tête et aperçut Jayden, les bras croisés en train de l'observer en silence. Depuis qu'il était arrivé dans la garde, il avait cette habitude là et Brett n'en était pas dérangé, il savait qu'on se posait pas mal de questions sur lui et sa capacité à gérer les situations d'urgence. Après tout, personne ne savait rien de lui sauf son nom, qu'il était écossais de base. Dix minutes plus tard, ils arrivèrent au squat correspondant, s'infiltrant toujours un peu plus dans le bâtiment, chaque inspecteur alla se cacher derrière son coin de bâtisse alors qu'un coup de sifflet sortait de nulle part... Cela n'était pas dans le plan et c'était à e moment là que Brett entendit le fameux "Ouistiti!" et sortit de sa cachette tombant nez à nez avec trois types armés jusqu'aux dents. Cela non plus, ce n'était pas dans le plan. Clairement pas. Brett entendit gueuler derrière lui et quelqu'un se jeta sur lui pour le virer de sous le feu des projecteurs. Il tomba à terre, Jayden à côté de lui, bordel de merde, cela chauffait sévère dans le coin, des coups de feu étaient tirés de tous les côtés et Jay se releva, lui tendant la main pour le remonter sur ses jambes. Et instantanément, quelque chose cliqua, ils étaient sur la même longueur d'ondes, Brett pouvait lui faire confiance. Cette opération finit par être un succès pour la simple et bonne raison qu'instinctivement, les deux inspecteurs développèrent des codes et des tactiques gagnantes. Le lendemain, Antonio était viré de la garde, non sans s'être pris une rafale d'insultes par Jayden. Il avait tout perdu cet abruti... Mais Brett avait bien failli y passer, mine de rien.

Et ils étaient devenus partenaires. Mais pas le genre de partenaires qui bossaient ensemble et rentraient chez eux en oubliant l'existence de l'autre, non, plutôt le genre de partenaires qui se comprenaient sans se parler, qui s'aimaient tellement qu'on aurait dit qu'ils ne formaient qu'un seul et même être dans deux corps différents. C'était un peu flippant d'ailleurs parce qu'ils n'avaient qu'à se regarder et l'un devinait ce que l'autre voulait dire ou pensait pendant l'instant... Il n'y avait qu'un frein à tout cela, l'isolement à répétition de Brett. Son passé sombre revenait le hanter, comme cela, au détour d'une affaire quelques années après son entrée dans la garde. Un dossier atterrit sur le bureau de la garde, un truc important, une affaire qui déboulait et qui vous prenait aux tripes pour ne plus vous lâcher. Brett arriva en retard au briefing et il s'assit au fond de la salle alors que Jay, adossé contre le mur, les bras croisés le jetait un regard en coin en hochant la tête pour lui dire bonjour. Hamilton avait encore son pain au chocolat entre les deux, sa tasse de café dans l'autre alors qu'il murmura à l'oreille de son partenaire. "Merde, j'étais chez quelqu'un, je sais même pas qui c'est... J'ai fait fort hier, putain, t'aurais dû rester jusqu'à la fin, c'était du lourd dans le bar. Bon, j'ai loupé quoi là?" Brett ne se doutait pas qu'il allait crever. Littéralement crever en se mettant à l'ordre du jour. Jayden se tourna vers lui, l'air grave. "Un enlèvement. Un histoire de réseau pédophile d'envergure, écoute le topo du boss, tu vas comprendre." Et là, Brett laissa tomber son café à terre en apercevant la photo scotchée au tableau blanc avec le nom en dessous: WYATT MCNELLY. Juste en dessous, s'alignaient au feutre rouge tout un tas d'informations qui eurent du mal à s'incruster dans son esprit. Drogue. Réseau. Ecosse. Suisse. Héroïne. Prostitution. C'était du lourd. C'était impossible, putain, impossible. Il ne faisait même pas gaffe que le café était en train de le cramer à travers son pantalon. "C'est simple sur le papier. On a un type de vint cinq piges, Wyatt, porté disparu par ses parents depuis près de cinq ans maintenant. On a mis ça dans les affaires non classées depuis, on a cru à une fugue comme tout bon gamin qui sort de foyer... Sauf qu'on a de nouveaux éléments, les gars, du lourd! La semaine dernière, on a croisé ce dit Wyatt à cinq kilomètres d'ici, il a arrêté une passante pour lui demander de l'aide, il avait l'air stone, un vraie junkie de première, c'est évident. Sauf que le lendemain, dans un immeuble non loin de ce point, une dame a appelé les flics... Elle a retrouvé dans l'appartement voisin des biens qui appartiennent à ce cher Wyatt, des photos compromettantes qui laissaient penser qu'il était la victime d'un bourreau depuis plusieurs années. Et puis, un ordinateur... On a un psychopathe sur les bras, les gars, un pédophile qui n'hésiterait pas à torturer un gamin jusqu'à l'âge adulte. On a toujours pas d'infos sur le suspect cela dit. On fouille. Je compte sur vous pour gérer l'affaire. Allez, au boulot!" Et tout le monde sortit de la salle, un par un, reprenant sa routine comme si rien de tout cela n'était grave, comme si cela ne les atteignait pas. Et Brett resta là, à fixer le tableau, comme un con. Pendant cinq minutes. Finalement, il entendit Jayden l'appeler, arrivé à la porte. "Eh ça va? Oh, Brett, je t'appelle! Tu viens?" Et il le suivit, le pas hésitant, le regard dans le vide. Il crevait à l'intérieur. Il ne comprenait pas. Il avait fait cela à Wyatt... C'était sa faute.

Brett ne savait pas ce que c'était, il ne savait pas ce que cela procurait d'avoir une famille. Alors, quand Jay lui avait dit que sa soeur allait venir déjeuner avec eux, il avait hoché la tête et il avait commencé sa journée de boulot sans se poser de questions. Arrivé à l'heure du déjeuner, Brett se laissa traîner dans un bar par son partenaire accourant vers une jeune femme... Il n'y avait pas de doutes, elle ressemblait à Jayden. Brett lui tendit la main sans hésiter, un sourire timide aux lèvres alors que les deux Butterfield engageaient la conversation comme s'il n'était pas là. Cela ne dérangeait pas le flic, il se contenta d'écouter les deux individus se perdre dans leur conversation et répondre par l'affirmative ou la négative quand on lui posait une question. Hamilton apprenait tout juste à connaître Jay, il lui faisait confiance comme jamais mais une part de lui avait tout de même peur, peur de mettre sa vie dans les mains de quelqu'un d'autre. La dernière fois qu'il avait agi ainsi, il avait souffert le martyr mais en voyant le regard pétillant des Butterfield, Brett savait que ce n'était pas une erreur, clairement pas une erreur. Alors que l'heure de fin de la pause allait sonner, Jay se releva prétextant qu'il devait aller faire un tour aux toilettes avant de reprendre la patrouille, laissant Brett en compagnie de sa soeur. Le silence. C'était toujours assez silencieux avec Brett alors qu'il regardait alentour en jouant avec ses doigts sur sa tasse de café. Et finalement, il scotcha son regard dans celui d'Ebba lorsqu'elle commença à parler. "Je sais qu'on se connait pas vraiment.. Enfin que toi, tu me connais pas parce que crois moi, j'entends parler de toi avec Jay mais... Je sais que je peux te faire confiance. Je voulais te demander un truc... Enfin, t'es son partenaire et une grande partie de moi a l'intime sentiment que tu le connais mieux que moi au final alors voilà... Je voulais savoir si tu pouvais prendre soin de lui, le protéger, parce qu'il fait son dur le Butterfield mais au fond, il essaye d'être là pour tout le monde, pour la famille, à essayer de remettre Murphy sur les rails tout en gérant mes soucis... Et au final, il y a personne pour prendre soin de lui. Sur le terrain. Et je voudrais être sûr à cent pour cent que quelqu'un sera là pour assurer ses arrières, quoi qu'il arrive. Toujours..." Les yeux sombres d'Ebba brillaient, Brett ne sut pas si c'était d'émotion, de peur ou bien d'autre chose, il ne bougea pas d'un poil, se mit à sourire légèrement en relevant son regard sombre vers elle. "Ca a toujours fait partie du deal. Depuis le jour où cet abruti s'est jeté sous les balles pour me sauver la vie. J'ai peut être pas beaucoup d'honneur étant donné que j'ai pas de famille mais je suis sûr d'une chose, je donnerais ma vie pour ton frère. Sans hésiter. Je te promets que je serais toujours là, je prendrais les balles à sa place, je lui foutrais un coup de pied au cul s'il en a besoin mais je te le ramènerais en vie, chaque jour, OK?" Et Ebba émit un soupir de soulagement en lui attrapant la main, la serrant assez fort, comme si elle remettait sa vie entre ses mains justement. Et quelque part, c'était le cas. Et la porte des chiottes s'ouvrit, Brett remettant sa main autour de sa tasse, comme si rien ne s'était dit pendant l'absence du collègue. "Purée, tu t'es maquillé ou quoi? T'as mis trois plombes, on a des rues à patrouiller, t'abuses Jay." Ebba se mit à rire et le cher Jayden lui lança une remarque dédaigneuse avant de lui demander de bouger son gros cul jusqu'à la voiture. Brett arriva jusqu'à la porte du café et se retourna vers Ebba qui lui fit un léger signe de la main alors qu'il sortait derrière Jayden. C'était devenu une histoire de famille cette fois. Pour toujours.

Et Brett tenait sa promesse. Il vivait pour cela, pour surveiller les arrières du grand dadais de Jayden. Il n'avait que cela à faire de toute évidence, il n'avait plus que cela alors il donnait tout pour cette fichue promesse. Vivre pour son job, un mythe? Plus tellement. Et il lui arrivait même de tenir sa promesse par procuration... Ouais, non seulement il protégeait Jayden mais il essayait de prendre soin des Butterfield. Sans que Jay n'en ait la moindre idée d'ailleurs. C'était Brett tout craché ce genre d'attitude. Ce jour là, il s'était arrêté devant chez les Butterfield avant d'aller au poste, cela lui arrivait souvent, il apportait des croissants et la mère de Jay était toujours ravi de le voir sur le seuil de l'entrée, un sac sous le bras, le sourire aux lèvres. Il frappa à la porte mais cette fois, ce fut une Ebba paniquée qui ouvra la porte. Elle le regarda à la limite de pleurer et Brett l'attrapa par les épaules, tentant de capter son regard, il voulait comprendre. "C'est Murphy...Murphy... Dans la chambre. Viens. Jay doit pas savoir. Jamais. Je t'en supplie." Hamilton hocha la tête et la suivit dans les escaliers, sans dire un mot avant de la suivre dans la chambre de son petit frère. Le fameux Murphy. Brett ne l'avait vu que deux fois en tout et pour tout et tout ce dont il avait le droit venant de lui, c'était des regards et des mots méprisants parce qu'il était flic et qu'il ne voulait pas en savoir plus. Pour Murphy, il était comme Jay et c'était déjà trop. En entrant, Brett comprit instantanément. Qu'il était con bordel, tellement con ce gamin. Il avait trois sacs remplis de billets à côté de son lit et il avait une balle dans l'épaule, une seringue pas loin de là, sa mère était là en train d'essayer de le tenir pour pouvoir agir mais elle n'était pas assez forte, elle allait craquer. Brett arrivait à ses côtés, lui hurla d'aller lui chercher une bassine d'eau chaude et de quoi gérer la crise. Cet abruti de Murphy allait probablement partir en overdose si on ne s'occupait pas de son cas dans les deux minutes. Brett se tourna vers Ebba qui était pétrifiée au milieu de la pièce, il lui tendit la main, il avait besoin d'elle. Elle attrapa sa main, respira un grand coup et s'assit à ses côtés. "Ok, Ebba, tu vois cette pince, tu vas t'en servir pour retirer la balle là, tu lui feras pas mal, regarde son état, il va rien sentir... Tu peux faire ça? Je suis là, t'en fais pas, je te lâche pas." Il la supporta d'un regard entendu, ses yeux se perdant dans les siens et Ebba géra les soins de premier secours pendant que lui s'occupait du problème de la drogue en surdose... Trente minutes plus tard, l'idiot dormait et Brett était au téléphone avec un agent pour étouffer le nom de Murphy dans ce braquage raté. Il était sur le perron en train de gueuler à son collègue. "Je t'en dois une... Ouais, je sais. Non, t'en parles pas à Jay ok? C'est le deal. Merci, vieux." Et alors qu'il raccrochait, Ebba s'approchait et sans qu'il ne s'y attende vraiment, elle vint déposer ses lèvres sur sa joue, murmurant un simple "Merci, Brett, merci." Et elle était repartie. Sans rien dire de plus, laissant les reliques d'une larme sur la joue de l'écossais.

Et cela n'avait servi à rien. Murphy avait continué à déconner, Jay avait continué de lui tenir tête et les Butterfield s'enfonçaient inexorablement dans les méandres de la détresse. Brett, au milieu de tout cela, répondait aux appels d'Ebba, continuait de protéger Jay et les marchés n'étaient jamais vraiment dévoilés. Cela semblait fonctionner comme sur des roulettes, Brett fit même sortir de garde à vue le jeune Butterfield en passant par derrière Jayden à l'hôpital, personne ne disait rien, tout allait à merveille. Au fond, Brett trahissait la confiance de son partenaire, il le savait mais il ne pouvait pas faire autrement... Il avait fait une promesse à Ebba et prendre soin de toute la famille était un peu forcé s'il devait s'occuper de Jay. Il répondit présent le jour où Ebba lui envoya un message pour lui dire de passer. Elle avait été agressé par un collègue de Murphy, Brett n'avait rien dit, il s'était contenté d'aller chercher une couverture et de faire en sorte qu'elle s'endorme en paix. Il avait été là le lendemain quand Jay avait foutu son poing dans la gueule de Murphy pour cela. Il était toujours là. Sauf qu'il dût s'avouer vaincu à un moment donné, lorsque son propre passé reprit le dessus sur tout le reste. Il devint obsédé avec l'affaire en cours, il était en première ligne forcément puisque l'homme enlevé était son meilleur ami de l'orphelinat en Ecosse, celui qui avait subi les mêmes sévices que lui dans le bureau du coach au foyer, celui qui était devenu son frère en Irlande, il avait disparu. Il devait le retrouver et toute son énergie était disséminé pour l'affaire. Pendant des mois, il ne répondit pas à un seul appel d'Ebba, il en oublia de gérer les problèmes de Murphy, il en oublia même de tenir sa promesse de protéger Jay. Il n'était que l'ombre de lui même. Et un soir, alors qu'il était resté au poste à farfouiller dans les indices en présence, une silhouette se dessina devant son bureau. La tête dans les mains, il finit par relever le regard. Ebba. Forcément. Cela faisait trois semaines qu'il ignorait sa tentative de nouer un contact avec lui. "Alors, c'est pour ça que tu oublies ta promesse? Pour des dossiers interminables?" Quelque chose dans le ton de sa voix interpella Brett. Elle n'était jamais là pour rien. Elle ne prenait contact avec lui que lorsque la situation l'exigeait et instantanément, Brett ressentit une culpabilité atroce au creux du ventre. Mais que pouvait-il y faire? Wyatt était là, quelque part, en vie et il devait le sauver, Hamilton était en colère, bordel, si en colère contre lui même. "Pourquoi t'es là, putain? Pourquoi? Me dis pas que je dois encore ramasser les pots cassés de ton abruti de frère. Murphy a encore frappé hein? Qui t'a frappé ce coup ci? Qui je dois tuer pour sauver les Butterfield hein? QUI? DIS MOI!" Il s'était levé de sa chaise, hors d'haleine, se trouvant à quelques centimètres de la jeune femme simplement. Et Ebba n'avait pas bougé d'un cil, elle n'avait pas peur de sa colère, elle n'avait pas peur de lui. "Personne, Brett, personne. Je suis pas venu pour te demander de me sauver la mise encore une fois. Je suis venu parce qu'on est en train de te perdre... Et crois moi, je sais ce que c'est de se perdre pour quelque chose, ou quelqu'un. Mais vous m'avez toujours rattrapé, toi et Jay alors si tu veux pas écouter mon frère, tu peux peut être faire un effort pour moi. Je suis pas comme Jay, je suis une femme, je comprends ce qui se passe sans avoir besoin de me renseigner à tort et à travers." Elle attrapa un dossier juste derrière Brett, se collant à lui momentanément alors que Brett tentait de comprendre où elle voulait en venir, le regard hésitant. "Tu le connais... Wyatt. Et cet homme là... Il lui a fait du mal hein? Il t'a fait du mal?" Elle chercha la vérité dans son regard et elle dut avoir la réponse qu'elle attendait puisqu'elle ne chercha pas d'autres réponses. Rien. Elle se contenta de le prendre dans ses bras, le jeune flic ne tentant pas de s'échapper. Il était calmé. Même si au fond de lui, il avait toujours autant mal à en crever.

Ils avaient fini par retrouver sa trace après des semaines d'enquête, des mois entiers où Brett ne dormait pas une seule seconde. Il passait ses nuits au poste à refaire le chemin dans tous les sens grâce aux quelques indices qu'il avait. Il n'avait parlé à personne de Castlebury, il voulait résoudre cette enquête seul, c'était son devoir. C'était Wyatt, bordel. Et puis, son bipper sonna. L'affaire était lancée. Et comme il était déjà debout, ni une ni deux, il se lança dans la voiture de service et arriva sur les lieux avant le reste de la garde. Brett était con, il jouait au con à entrer sur les lieux du crime avant tout le monde. Mais il s'en fichait, c'était bien trop important. Son arme à la main, il respecta le protocole alors que le silence devenait implacable. Et là, on le chopa par l'épaule pour l'entraîner dans une pièce. Brett tomba nez à nez avec un Jayden énervé comme jamais. "Tu fais quoi là bordel? Pourquoi t'y vas tout seul? On attend les renforts, c'est le premier truc qu'on apprend dans la garde, tu me l'as jamais faite celle là. Il t'arrive quoi sérieusement? Ca fait trois mois que t'as pas souri, que tu causes pas et que tu pionces au poste. Relâche la pression, eh, c'est qu'une affaire hein! On coincera le type et la vie continue!" Sauf que Brett se détacha de lui, le regard mauvais, il allait y retourner, sans Jay, cela ne le regardait pas, il le faisait chier d'ailleurs. "Putain mais lâche moi la grappe à la fin! On bosse ensemble, OK, mais c'est pas une raison pour que tu me colles comme si t'étais ma mère, merde!" Et en plusieurs années, jamais, Brett n'avait parlé comme cela à Jay. Jamais. Et ni une ni deux, Jayden le chopait par le col, le poussant contre le mur, pour le calmer. Brett serra la mâchoire alors qu'il allait s'apprêter à lui foutre son poing dans la gueule mais il s'arrêta en chemin en croisant le regard de son partenaire. Le moment fut intense, Brett en perdit toute sa colère, il en perdit toute sa hargne pour afficher un regard empli d'affection pour son pote. Et puis, le carnage, des coups de feu, un cri et les deux flics étaient dans le couloir, l'arme à la main. Jay alla à droite et Brett choisit la gauche... Ils auraient dû certainement faire l'inverse. Hamilton tomba nez à nez avec le corps de Wyatt. Sans vie. Calciné. Au milieu de la pièce. Le résultat était atroce, il avait été battu à mort, il avait souffert. Brett se détourna et alla vomir dans un coin de la pièce, tombant à terre et cognant contre le mur. Il resta là, en perdant la notion du temps alors qu'il frappait de colère contre le béton froid. Ses mains saignaient et pour finir, quelqu'un le chopa par le col, le releva, lui chopa le visage entre ses mains et l'obligea à le regarder. Le regard sombre de Jay. Et là, Brett se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, se perdant dans les bras de son partenaire. Combien de temps? Il n'en savait rien mais lorsqu'il reprit possession de son corps, il se détacha légèrement de son partenaire qui le regardait, inquiet. "Il est où ce fils de pute? Il est où? Tu l'as chopé? Je veux le buter, dis moi où il est, bordel!" Et Jayden ne le relâcha pas. Pas une seconde. Il tenta de capter le regard de Brett, calme comme jamais. "Dans la pièce à côté. On fera comme tu voudras. Tu le sais ça?" Et là, sans avoir dit un mot, Brett sut que Jayden avait fait le rapprochement, il sut qu'il avait compris. Il connaissait son histoire... Il avait dû remonter jusqu'à lui d'une façon ou d'une autre. Après tout son nom était dans les archives de l'orphelinat, dans les papiers de l'adoption des Morton, il devait le savoir depuis ce soir là. Quelques heures auparavant et c'était pour cela qu'il était arrivé sur les lieux aussi vite... Il avait résolu l'enquête, Jay, c'était son partenaire, c'était son double, la deuxième face de sa pièce de monnaie et Brett n'avait plus que lui dans sa vie. Maintenant que Wyatt était derrière eux, mort. Brett quitta la pièce, Jay silencieux sur ses talons pour arriver dans la pièce d'à côté. Il y avait Castlebury, menotté et une corde entouré autour de lui, sur une chaise, Jayden savait faire le boulot correctement, c'était certain. Brett le regarda avec un dédain incroyable alors qu'il se postait devant lui, les poings serrés. Ce type l'avait violé. Il avait violé Wyatt. Et il l'avait tué par dessus le marché et ce connard lui souriait. Il allait le buter, c'était forcé... Mais rien ne vint. Tout ce que Brett fit, c'était de lui cracher à la face et il sortit de la pièce au moment où les renforts arrivaient, Jayden le suivit au dehors et vint se poster à côté de lui, en silence. Ils n'avaient pas besoin de parler, ils n'en avaient jamais eu besoin.

Ils n'en avaient pas reparlé. On avait arrêté le violeur. On avait enterré le cadavre de Wyatt. La vie continuait. Toujours garder Jay en vie avant tout le reste. Murphy lui avait mis son poing dans la gueule la veille parce qu'il avait tenté de lui sauver la mise. Brett n'avait rien dit. Ebba avait pété un plomb envers sa mère avant de finir en pleurant dans ses bras. Brett n'avait rien dit. C'était le marché. Et même s'il avait un coquard sur la gueule, il continuait de faire son travail, en silence. Se donner à cent pour cent pour cette famille. Pour sa famille finalement même s'il n'était qu'un orphelin à qui on avait retiré toute dignité. Il était chez lui. Et un soir, Ebba avait frappé à sa porte, rayonnante, une bouteille de vin dans chaque main. Hamilton l'avait invité dans le salon et ils avaient dîné en racontant tout un tas de conneries même si l'ombre de Jay était là, dans la pièce. Pour Brett, c'était une obsession, il ne pensait qu'à cela et lors de la soirée, de nombreuses fois, il partit dans ses pensées, il partit avec Jay. Et il ne comprit que trop tard qu'Ebba avait posé ses lèvres sur les siennes, sans franchement lui demander son avis. Ce n'était pas déplaisant, embrasser quelqu'un, cela ne l'était jamais vraiment, Brett était juste le type qui ne s'embarrassait que d'un soir. Le toucher était difficile, les souvenirs lui remontaient bien souvent et il faisait en sorte que personne ne lui rappelle le foyer. Ses cicatrices sur le corps, il ne les montrait pas non plus. Il intériorisait. Brett fut surpris de ce geste, cela faisait des années maintenant qu'il était l'ange gardien des Butterfield, il avait même fait en sorte d'oublier qu'Ebba était une femme. Elle était la soeur de Jay, un point c'est tout. C'était sa barrière. Et il l'avait franchi, sans forcément s'en rendre compte, juste dix infimes secondes où il répondit à son étreinte avant de se détacher et de la regarder, incrédule. "Tu fais quoi là? Ebba... Jay..." Et cela voulait tout et rien dire en même temps. Il n'y avait que cela entre eux, Jayden. Sans lui, il n'y avait aucun lien, aucun besoin, le silence. Ebba semblait désemparée pendant quelques secondes et puis finalement en colère, se relevant du divan, faisant les cent pas devant la face perdue de l'écossais. "Quoi Jay? Il est pas là que je sache. Tu fais que ça Brett, ressasser, encore et encore. Jayden par ci, mon partenaire par là. Tu vois pas ce qu'il y a sous tes yeux... T'es amoureux de lui ou quoi, bordel?" Et Brett se releva, le visage fermé. L'agresser n'était jamais la meilleure tactique, pourtant, lorsqu'il s'agissait d'Ebba, il essayait toujours de communiquer avant de se barrer en courant pour aller se péter la main contre un mur. Il vint se mettre face à elle, en silence d'abord. "Tu comprends pas, Ebba. Jay, c'est... Je peux pas t'expliquer. Moi même, j'en sais rien ce qui nous lie. Ca a toujours été là depuis le premier jour. C'est mon partenaire, c'est plus que ça, c'est l'autre moitié de moi même, tu vois... Qui je serais si je trompais sa confiance en profitant de sa petite soeur hein? Ca ferait quoi de moi?" Et il voyait bien qu'Ebba se retenait de lui en retourner une, pas étonnant en vue de l'incohérence de son discours pour les gens qui n'étaient pas Brett & Jay. "Ca ferait de toi un mec qui arrête de vivre pour les autres. Qui arrête de vivre pour mon frangin. Regarde toi, Brett, t'habites tout seul ici, tu rumines depuis Wyatt. Je te jure, du point de vue extérieur, vous êtes le stéréotype du couple qui se cherche sans se trouver. Je suis quoi dans l'histoire au final?" Ebba était splendide, de tous les points de vue, Brett n'était pas idiot, il savait qu'elle ne serait plus libre longtemps... Une partie de lui l'avait toujours voulu mais l'autre part pensait à Jay avant tout, paradoxe ancestral. Et avant même qu'il n'ait le temps d'ouvrir la bouche, la jeune femme était dehors. C'était passé.

Une semaine plus tard, il n'intervenait plus tellement dans la vie des Butterfield, ils n'avaient plus besoin de l'écossais. Ebba était plus distante, quelque chose s'était brisé... Jusqu'à ce qu'elle appelle Jayden pour venir la chercher dans un coin malfamé. Les deux inspecteurs n'étaient pas idiots, ils avaient vite compté jusqu'à deux pour comprendre ce qu'elle y faisait là bas. Cela avait mis Brett en colère comme jamais mais il conserva son masque de froideur pendant que Jay en foutait une dans la face du type qui était là pour obtenir quelque chose de sa soeur. Lorsque son partenaire lui demanda d'amener Ebba jusqu'à la voiture, il s'exécuta, passant un bras autour de ses épaules, sentant la jeune femme se crisper alors qu'elle tremblait comme une feuille. Et arrivé devant la voiture, alors qu'Hamilton ouvrait la portière arrière pour qu'elle se faufile à l'intérieur, il se figea devant elle. "Pourquoi, Ebba, pourquoi? T'avais besoin de fric? De sensations? Pourquoi?" Il avait envie de fracasser quelque chose mais à la place, il serra juste la mâchoire alors que la jeune femme se mettait à pleurer doucement. "Je romps ta promesse, Brett. Je vois bien que cette fichue promesse que tu m'as faite y a des années te fait agir comme le sauveur de l'humanité. Tu seras toujours là hein si je le fais pas? A traîner derrière Jay comme son garde du corps personnel. C'est moi qui t'ai enchaîné à lui, c'est ma faute si tu vis pour lui et que tu sacrifies ton bonheur pour nous tous." Brett croisa les bras sur sa poitrine, ses muscles tremblaient, ce n'était pas ce qu'il voulait. Pas la réponse qu'il attendait. "T'as pas répondu à ma question. Tu réponds jamais à mes questions, bordel. Ca a rien à voir avec moi, Jay ou la reine d'Angleterre. On parle de toi, Ebba. C'est important, fuis pas comme ça, putain." Il espérait que Jayden avait démonté la face de l'agresseur ou il allait remonter pour finir le travail, promis juré. "Peut être parce que je voulais voir si j'étais désirable. Ou peut être parce que j'ai voulu faire une connerie, juste comme ça." Cela n'avait aucun sens. Désirable? Ebba était certainement la femme la plus désirable dans ce bordel là. Les femmes avaient leur propre fonctionnement, c'était évident. Brett la regarda trois secondes et le seul truc qu'il trouva à faire, c'était l'embrasser. Il était un connard, il avait déconné avec elle et s'il osait agir ainsi sur le moment, ce n'était pas pour lui annoncer qu'il avait des sentiments ou lui promettre la lune, c'était pour lui prouver qu'elle avait tort. Qu'elle était désirable. Et que s'il l'avait repoussé, c'était parce qu'il y avait Jay et qu'il savait qu'il y aurait une merde pas possible s'il franchissait le pas avec Ebba. Parce qu'à chaque fois que Jay l'appellerait, il foncerait le rejoindre. A chaque fois. Parce que son partenaire, c'était la personne qu'il aimait le plus au monde et que personne ne pouvait comprendre leur lien, pas même l'écossais. Il se détacha d'elle, un demi sourire aux lèvres. "Tu nous refais plus jamais ça, t'as compris? Plus jamais. Sinon je te jure, je m'occupe de ton cas personnellement et ce sera moche." Et Ebba se mit à rire au milieu de ses pleurs alors qu'il l'invitait à grimper dans le véhicule, voyant la silhouette de Jay sortir du bâtiment. C'était leur relation, c'était compliqué depuis le début, clairement indéfinissable. Mais c'était aussi ce qu'il y avait de plus beau dans cette histoire, ne rien savoir, ne rien comprendre.

   
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MessageSujet: Re: Brett + When I'm gone.   Brett + When I'm gone. EmptySam 4 Avr - 18:44

Bienvenue beau gosse !
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T. Dimitri Zlatko

T. Dimitri Zlatko


Staff Air
✿ participation au forum : 552
✿ date d'arrivée : 19/02/2015
✿ métier : Elle travail en tant que secrétaire dans l'entreprise de Logan Mc Callister.
✿ situation maritale : célibataire mais c'est un peux le bordel de ce côté là.

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MessageSujet: Re: Brett + When I'm gone.   Brett + When I'm gone. EmptySam 4 Avr - 18:57

Hooo je connais pas ton vava mais il est charmant Brett + When I'm gone. 2416678880 bienvenu
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MessageSujet: Re: Brett + When I'm gone.   Brett + When I'm gone. EmptySam 4 Avr - 19:34

Merci bien les girls Brett + When I'm gone. 3480579501 Brett + When I'm gone. 2416678880
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T. Dimitri Zlatko

T. Dimitri Zlatko


Staff Air
✿ participation au forum : 552
✿ date d'arrivée : 19/02/2015
✿ métier : Elle travail en tant que secrétaire dans l'entreprise de Logan Mc Callister.
✿ situation maritale : célibataire mais c'est un peux le bordel de ce côté là.

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MessageSujet: Re: Brett + When I'm gone.   Brett + When I'm gone. EmptySam 4 Avr - 20:58



Super, un nouvel habitant!
Tu es a présent validé, tu peux jouer avec nous


Bienvenue ✿ Le petit mot de l'admin qui valide
un mot: WOW.
Je suis impressionnée par la taille de ta fiche qui m'a émue. Je trouve que tu as une superbe plume. Bravo. Désolée pour le temps de validation mais je voulais prendre le temps de tout bien lire et je ne suis pas déçue. Brett + When I'm gone. 2416678880

Non, non tu ne rêves pas! Tu as bel et bien été validé par un des membres de notre staff. Tout d'abord félicitations!

Tout d'abord ✿ Les formalités un peu barbantes
Et oui, voilà tu es validé, un membre du staff a lu ta fiche et a décidé de te laisser emménager à Wicklow. C'est génial, pas vrai? La première étape obligatoire à faire est tout d'abord de recenser ton avatar pour cela il va falloir que tu te rendes par ici. Et ensuite n'oublie pas non plus de recenser ton logement par ici afin de ne pas être SDF ainsi que ton métier par là pour gagner ta vie bien sûr. Si tu as besoin de préciser une absence quand que ça soit et pour la durée que ça soit, c'est par ici ça serait idiot de se faire supprimer alors qu'on est juste malade ou en vacances!

Ensuite ✿ Passons aux choses plus intéressantes
N'oublie pas que nous aimerions en savoir plus sur toi. Certes ta fiche est superbe mais n'oublie pas de t'occuper de tes liens dans cette section et tu peux aussi demander des topics dans ce sujet ci. N'oublie pas qu'il est toujours utile de préciser ce genre de choses, notamment les liens, tu aimes savoir qui est ami avec qui? L'inverse est aussi vrai! Ensuite tu as le droit de créer des scénarios (max 5/perso) en lien avec ton personnage, c'est utile pour développer ton personnage donc n'hésite pas à le faire par là. Tu peux aussi à présent venir te manifester dans la partie flood que ça soit pour juste parler ou encore jouer ou même parler de série, film, jeux vidéos ... . N'hésite pas non plus à nous montrer ton talent si tu n'es pas trop timide!

Pour finir ✿ La raison de votre présence sur le forum
Mais surtout, tu peux bien entendu débuter le rp, d'ailleurs à cet effet si tu n'as pas de codage sous la main ou que tu veux que le code de tes rp change selon les designs du forum, nous avons créé un modèle de présentation de rp que tu trouveras ici, ce dernier n'est pas obligatoire du tout, utilisez ce que vous voulez tant que la page n'est pas déformée.


Hé bien voila, je crois ... oui je crois bien qu'on a tout passé en revue. Il ne nous reste plus qu'à vous dire une seule chose : BON JEU. Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez surtout pas à contacter un membre de l'administration qui vous répondra le plus rapidement et précisément possible.

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